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- Eleni13responsable de rubrique
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Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Lun 17 Juil 2023 - 17:31
Bonjour à tous !
Il y a longtemps que je n’avais pas publié de carnet. Il faut dire qu’une fracture du genou, en octobre 2021, avait un peu freiné mes envies de voyage…
Immobilisation, fauteuil roulant, béquilles, rééducation, tout cela n’était pas très propice à la découverte du monde !
Maintenant que j’ai retrouvé ma mobilité, il me reste quand même un peu d’appréhension (d’autant plus que je voyage seule) et une prédilection pour les ascenseurs : mon genou droit n’aime pas trop les descentes d’escaliers ….
Mais j’ai décidé que ce n’était pas une raison pour ne pas voyager. Et puis, je suis à la retraite depuis quelques mois : il faut que j’en profite !
Je suis donc allée quelques jours à Vienne au début du mois de juillet 2023 : une ville que je ne connaissais pas du tout et que j’avais envie de découvrir.
Je commence ce carnet par quelques informations pratiques :
- avion : vol KLM Toulouse-Vienne avec correspondance (longue !) à Amsterdam.
- de l’aéroport au centre-ville : CAT (City Airport Train) en 16 minutes (14,90 euros).
- hôtel : Novotel Suites Wien City Donau, métro Vorgenstrasse, sur la ligne 1, à quelques stations de Stephansplatz et beaucoup moins cher que des hôtels de même catégorie dans « l’hypercentre ». Dans la chambre, se trouvaient une bouilloire, un petit réfrigérateur et un micro-onde : j’ai donc fait des économies pour le petit déjeuner et le repas du soir.
- déplacements : une carte de transport pour la semaine (17, 10 euros)… et mes pieds !
- sites et musées : aucune réservation préalable. J’avais hésité mais j’ai préféré pouvoir suivre mes envies (et la météo).
- durée du séjour : 5 jours (sans compter les jours de voyage).
Je vous invite donc maintenant à me suivre dans mes promenades viennoises …
J1- Mercredi 5 juillet (matin) : des églises, encore des églises, toujours des églises…
Je suis arrivée hier soir mais je suis allée directement à l’hôtel. C’est donc ce matin que va s’effectuer ma première découverte de Vienne.
Je quitte ma chambre un peu avant 8h30 pour me diriger vers le métro Vorgenstrasse, au coin de la rue. L’accès peut se faire par ascenseur : parfait pour moi ! J’achète une carte hebdomadaire au distributeur et c’est parti : ligne 1 jusqu’à Stephansplatz.
Dès que je sors, je vois la flèche de la cathédrale (Stephansdom), mais je décide de commencer par Peterskirche : c’est plus logique pour mon itinéraire (enfin, peut-être…).
Peterskirche n’est qu’à quelques pas, avec son dôme vert et sa façade blanche et ocre.
L’église, achevée en 1722, est l’œuvre de deux architectes successifs (Gabriele Montani et Johann Lucas von Hildebrandt). À l’intérieur, c’est la fête du baroque, avec un festival de dorures et une coupole de Johann Michael Rottmayr représentant l’Assomption (1714).
Je contourne l’église, dont l’un des côtés comporte un très beau bas-relief dédié à Charlemagne, fondateur légendaire d’une église sur cet emplacement en 792.
Et maintenant, je rejoins Stephansdom, la cathédrale dont la flèche domine la ville.
Les principales phases de sa construction s’étalent de 1137 à 1263, mais certains éléments sont plus tardifs : un mélange donc de roman, de gothique, de gothique flamboyant et de baroque primitif….
À l’intérieur, il faut payer 6 euros pour accéder à la nef centrale, au fond de laquelle se trouve le maître-autel monumental, dont le retable, réalisé sur des plaques d’étain par Tobias Pock, représente la lapidation de Saint-Etienne sous les murs de Jérusalem. L’ensemble a été achevé en 1647.
Je crois que je préfère, dans le transept de gauche, un autre autel, datant de 1447 et illustrant des scènes de la vie de la Vierge Marie.
Appuyée sur une des colonnes de la nef, se dresse la chaire gothique en grès, signée par un autoportrait sculpté de l’artiste (sans doute Anton Pilgram au début du XVIe siècle). Elle représente les bustes des quatre docteurs latins de l’église, dont Saint Jérôme coiffé d’un chapeau de cardinal.
C’est du haut de cette chaire que, le 7 octobre 1938, l’archevêque de Vienne, le très controversé cardinal Innitzer, qui avait pourtant fait allégeance au régime quelques mois plus tôt, prononça un sermon pour rappeler aux Autrichiens qu’ils n’avaient « qu’un seul Führer : Jésus-Christ ».
Et maintenant, direction les hauteurs : je paie 6 euros (décidément, c’est un prix fixe !) et je prends l’ascenseur de la tour Nord pour aller admirer la vue sur Vienne et sur les toits vernissés de Stephansdom. Les escaliers de la tour Sud, ce n’est pas pour mon genou droit !
Le toit, paraît-il, comporte 230 000 tuiles vernissées pesant chacune 2,5kg !
Je sors ensuite de la cathédrale pour me diriger vers la Griechenkirche (l’église grecque), église orthodoxe en briques rouges, datant du XIXe siècle, avec des murs porteurs d’icônes. J’aime beaucoup : il faut dire que tout ce qui me rappelle la Grèce est pour moi bienvenu…
Et je termine ma tournée des églises par Jesuitenkirche (l’église des Jésuites), construite entre 1623 et 1627. Pour le moment, je crois que c’est ma préférée : du baroque précoce, une façade sobre qui se dresse sur une jolie place, un intérieur avec des piliers de faux marbre en rose et vert, et surtout une très belle coupole en trompe-l’œil.
Sur ce, il est midi et il est temps de penser au déjeuner ! Je me dirige donc vers le Café Diglas im Schottenstift pour une « wiener schnitzel » (une escalope viennoise) bien sûr ….
À suivre...
#carnet #carnet-vienne
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Lun 17 Juil 2023 - 23:31
Voilà un carnet que je vais suivre avec grand intérêt. En effet, nous sommes allés sept jours à VIENNE en mai, ville que nous ne connaissions pas et à laquelle je n'avais jamais pensé visiter sur une semaine. Je ferai un carnet probablement d'ici fin août (celui du JAPON m'ayant pris quand même beaucoup de temps - je veux souffler un peu).
Donc bien sûr, Hélène, ton carnet m'intéresse beaucoup, ne serait-ce que pour comparer nos visions de cette ville découverte en à peu près le même nombre de jours.
Donc bien sûr, Hélène, ton carnet m'intéresse beaucoup, ne serait-ce que pour comparer nos visions de cette ville découverte en à peu près le même nombre de jours.
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 18 Juil 2023 - 7:52
Merci, Philippe!
La suite aujourd'hui......
La suite aujourd'hui......
- MasterpoSpécialiste Japon
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 18 Juil 2023 - 15:09
La suite aujourd'hui......
Bon, on est aujourd’hui !
(J’rigole)
J’y etais quant à moi, en avril.
Vienne, pour moi, c’était au départ, une semaine uniquement pour Hundertwasser et Wagner (Otto, pas Richard). Et à l’arrivée, quelques années plus tard, après quatre séjours, une ville exceptionnelle.
Plus que 9 heures….
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 18 Juil 2023 - 16:16
Voici la suite: j'ai l'impression que quelqu'un s'impatiente....
J1- Mercredi 5 juillet (après-midi) : déluge sur la Hofburg !
Rassasiée et reposée, je rejoins la Hofburg dont l’entrée principale donne sur Michaelerplatz : le palais (ou plutôt l’un des palais) des Habsbourg a été édifié au XIIIe siècle, avant d’être constamment agrandi jusqu’à la chute de la monarchie en 1918.
Aurais-je mieux fait de réserver ? Eh bien non ! Aucune file d’attente pour acheter le billet qui me donnera accès au Sisi Museum, ainsi qu’aux appartements impériaux de l’empereur François-Joseph et de l’impératrice Elisabeth (17, 50 euros). Il doit y avoir un accès ascenseur mais, malheureusement, je ne l’ai pas trouvé … et c’est haut !
Il est interdit de prendre des photos : je ne peux donc que vous livrer mes impressions.
Franchement, j’ai été déçue par le Sisi Museum : les objets exposés étaient certes intéressants et les portraits magnifiques mais, comme j’avais lu une biographie d’Elisabeth avant de partir, je n’ai pas appris grand chose. Et puis, j’ai trouvé que l’aspect « culte de l’impératrice » était lassant, sans compter le côté étouffant des salles très étroites envahies par la foule….
Je ne regrette toutefois pas d’être venue parce que j’ai au contraire vraiment apprécié la visite des appartements royaux.
Parmi les vingt-deux pièces, je retiens d’abord le bureau de l’empereur François-Joseph, où il passait le plus clair de son temps, face à son portrait préféré d’Elisabeth, portrait qu’il devait voir plus souvent que l’original, si j’en crois ce que j’ai lu…
Et surtout, j’ai beaucoup aimé les salles décorées par Johann Baptist Wenzel Bergl au XVIIIe siècle avec des peintures paysagères. L’impératrice Marie-Thérèse, qui les avait fait aménager, avait décidément bon goût ! Il y en a aussi, paraît-il, à Schönbrunn : demain peut-être…
Un petit tour à la boutique, où j’achète une brochure en français pour avoir quelques photos, et je sors dans l’intention d’aller voir l’extérieur du palais.
Je fais donc le tour de l’édifice, pendant que le ciel, menaçant depuis un moment, s’assombrit de plus en plus….
Et brusquement, l’orage éclate : j’ai tout juste le temps de me réfugier dans le passage qui joint deux des sorties de la Hofburg, tandis que des trombes d’eau s’abattent sur la ville !
Evidemment, il n’y a rien pour s’asseoir … et le déluge n’a pas l’air de vouloir s’arrêter.
Enfin, au moins, je peux admirer la coupole….
Au bout d’une bonne demi-heure, profitant d’une (relative) accalmie, je m’arme de mon parapluie et je parviens à traverser Michaelerplatz pour aller m’abriter sous la galerie qui mène à l’Albertina : cette fois, il y a des sièges en pierre et je peux me reposer pendant une quinzaine de minutes avant de repartir (il pleut beaucoup moins) vers Stephansplatz et le Café Diglas de la rue Wollzeile : sauvée des eaux ! Et puis, j’ai bien mérité un gâteau : excellent d’ailleurs…
La pluie cesse enfin et je me dirige vers Stephansdom.
Il ne me reste qu’à reprendre le métro en direction de Vorgenstrasse. Non loin de l’hôtel, je trouve un supermarché pour faire quelques provisions. Parfait ! Je peux rentrer me reposer : la journée a été chargée !
À suivre...
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- MasterpoSpécialiste Japon
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 18 Juil 2023 - 16:32
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 18 Juil 2023 - 16:37
Masterpo a écrit:C’est plus une cathédrale, c’est un aimant !
Exactement! Juste à côté du métro pour rentrer le soir!
- Sissi57modérateur
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 18 Juil 2023 - 20:29
Y avait-il foule? nous avons passé 7 jours pleins à Vienne fin novembre début décembre passé, c'était mon troisième séjour et il y avait des queues presque partout,ce qui n'était pas de cas il y a 10 ans Par exemple impossible de rentrer dans un des cafés les plus centraux. Nous voulions y être pour la période des marchés et de l'atmosphère de Noël, et avons été un peu déçus sur ce plan là.
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 18 Juil 2023 - 20:43
@Sissi57
Il y avait du monde en ville mais je n'ai jamais eu à faire la queue pour entrer dans un café ou dans un restaurant, même pour celui du Kunsthistorisches Museum, alors qu'il y a quelques années, je n'ai jamais pu entrer dans le café/restaurant du Rijksmuseum d'Amsterdam.
Le seul endroit où j'ai vu beaucoup de monde attendre (le dimanche matin, je crois), c'était devant le café Sacher, mais je n'avais pas l'intention d'y entrer.
Aucun problème non plus pour les sites touristiques et les musées.
Il y avait du monde en ville mais je n'ai jamais eu à faire la queue pour entrer dans un café ou dans un restaurant, même pour celui du Kunsthistorisches Museum, alors qu'il y a quelques années, je n'ai jamais pu entrer dans le café/restaurant du Rijksmuseum d'Amsterdam.
Le seul endroit où j'ai vu beaucoup de monde attendre (le dimanche matin, je crois), c'était devant le café Sacher, mais je n'avais pas l'intention d'y entrer.
Aucun problème non plus pour les sites touristiques et les musées.
- Sissi57modérateur
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 18 Juil 2023 - 20:52
Pour les musées, nous n'avons pas eu de soucis, nous avions décidé de consacrer nos visites à la période Art Nouveaau, pas d'attente à la Sécession par ex. . Par contre les cafés du centre étaient tous bondés, avec de queues pas possibles, et comme il faisait vraiment froid, on aurait parfois bien eu envie de pouvoir vite entrer se réchauffer. Comme partout, dans les zones plus périphériques, beaucoup moins de monde.
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mer 19 Juil 2023 - 18:55
J2- Jeudi 6 juillet (matin) : Schönbrunn
Restons chez les Habsbourg : après la Hofburg, Schönbrunn…
Ce matin, j’emprunte la ligne 1 en direction de Schwedenplatz, puis la ligne 4 juqu’à Schönbrunn. Le palais n’est ensuite pas très loin de la station de métro.
Aucune attente pour acheter mon ticket : pour 29 euros, je choisis le Grand Tour, le plus complet.
Je traverse d’abord la Cour d’honneur (Ehrenhof), sans prendre aucune photo : il y a trop de monde et une sorte de tente blanche gâche complètement la vue.
Une fois à l’intérieur du bâtiment, je décide d’utiliser un audioguide (en français) et c’est parti pour la visite de la résidence des Habsbourg, édifiée en 1696 selon les plans de l’architecte Fischer von Erlach, puis modifiée en 1749 par Nicolaus Pacassi.
En tout, il y a 1441 pièces : bon, je ne les verrai pas toutes ! Mais le Grand Tour me donne droit à la visite des appartements de François-Joseph et de Sissi, puis à celle des salles de réception et de certaines pièces datant de l’impératrice Marie-Thérèse. Je précise que les photos sont interdites.
Mon impression ? J’ai beaucoup aimé et j’ai apprécié les indications données par l’audioguide : une heure très agréable donc, avec peu de visiteurs à l’intérieur. Je suppose qu’ils sont tous dans le parc…
Mes pièces préférées ? La chambre à coucher commune (enfin, pas toujours !) de Sissi et de François-Joseph, toute tendue de bleu, et le salon des porcelaines avec ses boiseries laquées imitant la porcelaine dans des teintes de blanc et de bleu.
Mon regret ? Ne pas avoir vu les salles du rez-de-chaussée décorées par Johann Baptist Wenzel Bergl vers 1770 : apparemment, elles ne sont pas ouvertes à la visite. Dommage !
Avant de sortir, comme hier, j’achète une brochure : puisque les photos sont interdites, cela me permettra de garder des images.
Je contourne ensuite le château pour accéder au parc.
Mon but ? La Gloriette, portique érigé en 1775 en souvenir d’une victoire des Habsbourg sur les armées de Frédéric II de Prusse en 1757.
C’est tout en haut….
Je me retourne de temps en temps pour admirer la vue vers le château, avec ses teintes d’ocre jaune.
J’approche : voici ma première « étape », la fontaine de Neptune (1780). Encore du baroque !
Et je continue courageusement ma montée vers la Gloriette, dont le portique néoclassique est dominé par l’aigle des Habsbourg.
Ouf, j’y suis ! Et la vue est superbe….
En tout cas, j’ai bien mérité une petite récompense : je vais me mettre à l’ombre au Café de la Gloriette (il fait très chaud aujourd’hui !) pour goûter une Sachertorte. C’est très bon mais, à mon avis, je n’aurai pas faim pour le déjeuner…
Fin de la pause : j’entame la descente, avec beaucoup de précautions. Comme je l’ai dit, avec mon genou, je crains plus les descentes que les montées…
Un nouvel arrêt à la fontaine de Neptune.
Et je rejoins le niveau inférieur du parc.
Vais-je m’arrêter au Tiergarten (où se trouve un zoo), au Irrgarten (le labyrinthe), à la Palmenhaus (la serre aux palmiers) ? Non, ils ne m’inspirent pas vraiment…
Je me dirige donc vers la sortie, après avoir acheté des magnets à la boutique : ceux qui ont lu mes précédents carnets savent que c’est mon habitude. Je compléterai d’ailleurs ma collection le jour de mon départ, à l’aéroport de Vienne…
Mais n’anticipons pas : pour le moment, je reviens vers le métro afin de regagner le centre-ville.
À suivre....
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- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Jeu 20 Juil 2023 - 15:50
J2- Jeudi 6 juillet (après-midi) : crypte, dômes et façades
Il est plus de 12h30 lorsque je quitte le métro à la station Stephansplatz. Comme je le prévoyais, après la Sachertorte, je n’ai absolument pas faim…
Je décide donc de rester dans la thématique Habsbourg et d’aller visiter la crypte des Capucins, fondée en 1618, où se trouvent les corps embaumés de 149 membres de la dynastie.
J’ai même droit au tarif senior (7, 50 euros pour les plus de 60 ans).
À tout seigneur, tout honneur : voici le tombeau de l’empereur François-Joseph, entre ceux de sa femme Elisabeth et de son fils l’archiduc Rodolphe.
Je remonte à la surface : toujours pas faim…
Je vais donc prendre quelques photos d’extérieur de la Hofburg, dominée par ses dômes de cuivre. Hier, avec la pluie, je ne m’étais pas attardée…
Je tente ensuite la Bibliothèque nationale, une des plus belles bibliothèques baroques du monde, fondée en 1726 et contenant près de 200 000 livres anciens : fermée, malheureusement !
Bon, cette fois, je commence à avoir faim. Je trouve une table à l’ombre dans un café du Graben, artère datant du début du XIXe siècle et ainsi nommée parce qu’elle se trouve sur l’emplacement de l’ancien fossé romain. Il est presque 15 heures : je suis à Vienne mais je mange à l’heure grecque…
Mon repas achevé, je vais faire un tour du côté de Peterskirche. Hier, je n’avais pas bien regardé sa façade étroite qui donne presque directement sur le Graben.
Après une promenade un peu au hasard dans les rues (pour le plaisir), je retourne du côté de l’église grecque.
J’en profite pour tester un autre Café Diglas, juste en face. Mais non ! Ce n’est pas une manie : c’est une recommandation familiale ! Pas de gâteau, je vous rassure, mais un excellent thé glacé maison, bienvenu par cette chaleur : il fait quand même 32 degrés…
Comme je ne suis pas très loin de Schwedenplatz, ma première intention est d’aller prendre le métro à cette station. Mais ce ne sera qu’une intention : l’attente serait trop longue pour accéder à l’ascenseur du métro, derrière une dizaine d’énormes poussettes. Et ne me parlez pas de l’escalier, et encore moins de l’escalator...
Je retourne donc prendre le métro à Stephansplatz, à côté de Stephansdom (oui, encore !).
Au moins, cela me permet d’admirer la façade d’une très belle maison.
Pas de problème cette fois pour l’ascenseur du métro mais, dans la rame, il y a un monde fou : c’est l’heure de pointe ! Pas de place assise, une foule entassée, une chaleur d’enfer et, pour couronner le tout, un arrêt de dix minutes à la station Nestroyplatz ! Je vais craquer….
Ouf, on repart. La rame se vide à Praterstern et je peux enfin m’asseoir : je respire.
Il est un peu plus de 18 heures quand j’arrive à Vorgartenstrasse. Je remonte un peu Lassallestrasse en direction du Danube mais je ne suis pas sûre qu’il y ait un accès à pied. Tant pis ! Je verrai un autre jour. Pour le moment, je suis trop fatiguée…
Je rebrousse donc chemin pour rentrer à l’hôtel. Tomorrow is another day...
À suivre...
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- MasterpoSpécialiste Japon
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Jeu 20 Juil 2023 - 19:06
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Jeu 20 Juil 2023 - 19:43
@Masterpo
Il reste encore quelques jours pour trouver des points communs...
PS: Tu peux laisser la photo!
Il reste encore quelques jours pour trouver des points communs...
PS: Tu peux laisser la photo!
- MasterpoSpécialiste Japon
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Jeu 20 Juil 2023 - 20:40
Il reste encore quelques jours pour trouver des points communs...
Je ne suis pas inquiet !
(quoique… ^^)
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Ven 21 Juil 2023 - 16:42
J3- Vendredi 7 juillet (matin et début d’après-midi) : Kunsthistorisches Museum
En théorie, il n’y a rien de plus facile que d’aller en métro au Kunsthistorisches Museum en partant de Vorgartenstrasse : il suffit d’emprunter la ligne 1 jusqu’à Praterstern, puis la ligne 2 jusqu’à Museumsquartier.
Mais cela, c’est la théorie …
Une fois arrivée sur le quai de la ligne 2 à Praterstern, j’ai un gros moment de doute : la station Museumsquartier n’est pas indiquée. Me serais-je trompée ? Je finis par comprendre qu’une partie de la ligne est interrompue pour cause de travaux…
Il ne me reste donc qu’à aller reprendre la ligne 1, cette fois jusqu’à Karlsplatz : a priori, la station n’est pas trop loin du musée.
Certes, mais encore faut-il se repérer en sortant du métro. J’ai bien compris que j’étais sur le Ring, voie aménagée en 1857 lorsque Vienne s’est débarrassée de ses anciennes murailles. Mais de quel côté dois-je tourner ? Je préfère demander à quelqu’un pour éviter de partir dans la mauvaise direction, d’autant plus qu’il fait déjà très chaud à 9h30 du matin !
Terre, terre ! Voici le Kunsthistorisches Museum, le Musée des Beaux-Arts de Vienne, créé à l’initiative de François-Joseph pour regrouper les collections impériales et inauguré en 1891.
Le seul avantage de mon « retard », c’est qu’il est 9h55 et que les caisses, situées à l’extérieur du musée, vont bientôt ouvrir.
Très peu d’attente, 21 euros l’entrée, auxquels j’ajoute, à l’intérieur, 6 euros pour l’audioguide.
Je commence par la galerie des peintures, au premier étage. Comme il est impossible de tout voir, je déambule un peu au hasard, au gré de mes envies et de mes goûts.
Voici donc une sélection de mes tableaux préférés.
Commençons par Bruegel l’Ancien (après vérification, les deux orthographes sont possibles : Bruegel ou Brueghel).
Chasseurs dans la neige (1565). J’adore ce tableau ! En fait, je suis venue à Vienne pour le voir (enfin, pas seulement…).
Le repas de noces ou La noce paysanne (1567 ou 1568).
Je vous conseille d’ailleurs, si vous ne les connaissez pas, ces deux romans de Jean-Yves Laurichesse : Les chasseurs dans la neige (2018) et Les noces rouges selon Bruegel (2022).
Voici maintenant Paysage d’hiver avec patineurs et trappe aux oiseaux (1601, peint sans doute par Bruegel le Jeune)
Restons dans les paysages enneigés, avec une œuvre où se reconnaît l’influence de Bruegel l’Ancien, Paysage d’hiver de Lucas Van Valckenborch (1586) : il y a même les flocons !
Albrecht Dürer maintenant : Vierge à l’Enfant avec une poire (sic !) (1512).
Van Dyck : un impressionnant portrait de L’apôtre Jude-Thadée (1619/1621).
Van Dyck encore : Étude d’une femme en attente (1618/1620).
Je connaissais mal Van Dyck mais je me rends compte que j’aime beaucoup ses portraits.
Rubens : Saint Jérôme en habit de cardinal (vers 1625). Selon un de mes amis, on dirait le père Noël …
Un petit tour en Italie ?
Tiepolo : Catherine de Sienne (vers 1746).
Raphaël : La Madone à la prairie (vers 1506).
Et enfin, Le Titien : le très beau visage de Lucrèce dans Tarquin et Lucrèce (vers 1515).
L’Espagne, pour finir ? L’Infante Marguerite en robe blanche, de Velasquez (1656).
J’achève ici ce (rapide) aperçu de la galerie des peintures : il fallait bien faire des choix, forcément personnels…
Sur ce, j’ai faim et il est midi. Direction le Café du Musée, pour un sandwich : pas facile à manger, avec ou sans couverts, sans s’en mettre plein les doigts !
Le Café est placé juste sous la magnifique coupole, que je vais ensuite regarder de plus près, du deuxième étage.
Au-dessous, se trouvent les médaillons des mécènes dont les collections furent utilisées pour créer le musée : parmi eux, l’empereur François-Joseph bien sûr !
Allons voir maintenant les antiquités grecques et romaines, à l’entresol. Comme j’ai une grande habitude des vases et des sculptures des différentes périodes de l’Antiquité, je n’ai pas pris beaucoup de photos.
Je me contente donc de vous présenter l’œuvre la plus originale : une statue votive provenant de Chypre (550-525 avant J.-C.), où se mêlent les influences de la Grèce archaïque et de l’Assyrie.
Et je termine par la « réception » de l’Antiquité, avec ce buste en bronze de Matthäus Donner, représentant l’impératrice Marie-Thérèse en Junon (1750). Why not ?
Après un petit tour à la boutique, je quitte le musée. Mais la journée n’est pas finie….
À suivre...
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Sam 22 Juil 2023 - 15:53
J3- Vendredi 7 juillet (suite de l’après-midi) : dans les rues de Vienne
Il est 15 heures et il fait une chaleur d’enfer !
Je remonte le Ring pour aller jeter un coup d’œil au Parlement, édifice néoclassique érigé à la fin du XIXe siècle.
Devant le bâtiment, je peux voir une statue en bronze intitulée Dresseurs de chevaux (Josef Lax, 1901), ainsi qu’une fontaine dessinée par Karl Kundmann en 1902 et dominée par la haute silhouette de Pallas Athéna. La Grèce est présente dans les rues de Vienne…
Après le néoclassique, le néogothique : un peu plus loin, je passe devant l’Hôtel de Ville, le Rathaus (1883), dont la flèche est surmontée par un chevalier portant une bannière (Rathausmann) : 98 mètres de haut quand même….
Sur ce, c’est l’heure du goûter ! Ce sera le Café Diglas (bien sûr !) im Schottenstift pour un thé glacé et une Sachertorte. Bon, la Sachertorte était peut-être en trop… ou pas ?
Et c’est reparti !
Je rejoins Am Hof (ce qui signifie « à la Cour ») : c’est tout ce qui reste de l’ancien palais des Babenberg, titulaires du duché d’Ostmark aux XIIe et XIIIe siècles.
Au milieu de cette jolie place, se dresse une colonne de la Vierge (1667).
On y trouve aussi l’église des Neuf-Chœurs-des-Anges, dont la façade blanche, de style baroque, date de 1662.
Et puis de belles maisons, d’un blanc éclatant.
Ou bien d’un jaune ocre.
Ou encore d’une teinte vieux rose.
Je fais un bref arrêt chez Herzilein : j’adore les papeteries ! Les cahiers et les carnets sont beaux, mais pas plus que dans les papeteries à côté de chez moi : cela m’évitera d’alourdir mes bagages…
Cette fois, je suis vraiment fatiguée ! Je vais donc prendre le métro à Stephansplatz pour rentrer à l’hôtel.
À suivre...
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Lun 24 Juil 2023 - 14:32
J4- Samedi 8 juillet : Karlskirche, Belvédère ... et Danube !
Pour quitter le métro à Karlsplatz, j’ai choisi la même sortie qu’hier, en faisant davantage attention à la présence de l’ascenseur qu’aux indications sur la localisation. Eh bien ! Ce n’était pas une bonne idée : je mets un moment avant de me repérer … et d’apercevoir enfin le dôme et les colonnes de Karlskirche.
Et là, je vois une autre sortie de métro, beaucoup plus proche, avec un ascenseur. Ce n’est pas bien grave : l’essentiel est d’être arrivée devant l’église…
Karlskirche, édifice inauguré en 1737, de style baroque, synthétise des éléments d’architectures classique et byzantine. Elle est précédée par des colonnes, à l’antique certes mais ressemblant à des minarets. Quant à son dôme, il s’inspire de Saint-Pierre-de-Rome. Et le tout est élevé à la gloire des Habsbourg, défenseurs du catholicisme…
L’entrée est payante : 9 euros. Pour l’accès à l’escalier, je veux bien mais, pour l’église elle-même, je trouve que c’est un peu exagéré…
Tant pis ! J’entre quand même : baroque de chez baroque !
Selon mon guide (le Cartoville Vienne), un ascenseur permet d’aller voir la coupole de plus près. Je suis peut-être aveugle mais je n’ai trouvé qu’un escalier…
Courage ! Je me lance, en m’inquiétant à l’avance de l’effort que va me demander la descente.
Un niveau intermédiaire permet effectivement d’admirer la coupole, dont la fresque (de Johann Michael Rottmayr) représente les luttes contre la peste et contre l’hérésie. Saint Charles Borromée (auquel l’église est dédiée) est figuré en train d’intercéder auprès de la Vierge en faveur des malades atteints de la peste en 1576 à Milan.
Quant à la terrasse panoramique, elle offre une belle vue sur les colonnes surmontées de l’aigle impérial.
Et j’entame la descente, pas trop pénible finalement : les marches ne sont pas très hautes. Ou alors, j’ai fait des progrès !
Prochaine étape ? Le Belvédère et son musée…
Quelle chaleur ! Je ne pensais pas que c’était si loin !
Ouf, j’y suis ! Une pause d’abord, pour déguster un thé glacé à une terrasse juste en face.
Je vais ensuite prendre mon ticket (avec très peu d’attente) : 20, 50 euros pour le Belvédère supérieur et 5 euros pour l’audioguide.
Comme il est presque midi, je commence par aller déjeuner au Café du musée …. d’une wiener schnitzel bien sûr ! C’est meilleur qu’au Café Diglas l’autre jour : il ne me reste qu’à établir un classement des escalopes viennoises…
Un petit café, l’addition et c’est parti pour la visite.
Le Belvédère, dessiné par Johann Lukas von Hildebrandt, était le palais d’été du prince Eugène de Savoie-Carignan. Le Belvedère supérieur, où je suis maintenant, date de 1722.
L’ascenseur me conduit au premier étage où, comme tout le monde, je vais voir les tableaux de Klimt. En voici trois :
Le Baiser bien sûr (1908-1909). Il est difficile de s’approcher puisque la foule compacte des visiteurs est plantée juste devant, en train de faire des selfies. No comment …
Champ de coquelicots (1907).
Jardin aux tournesols (1907).
Je fais ensuite un tour rapide dans le reste du musée mais, franchement, ce n’est pas ma tasse de thé et je ne m’attarde pas.
Quelques magnets à la boutique (chacun ses manies !) et je sors pour aller voir l’extérieur du palais et le parc.
Il est maintenant temps de regagner Karlsplatz pour prendre le métro jusqu’à Stephansplatz. Serait-ce l’heure du goûter ? Aujourd’hui, je me contenterai d’un thé glacé, au Café Diglas de Wollzeile…
Et je n’ai toujours pas vu le Danube ! En revenant à l’hôtel en métro, je décide de descendre une station après ma station habituelle, à Donauinsel : gagné ! Je suis sur un pont au milieu du beau Danube bleu. Et il est vraiment bleu…
Une voie piétonne me permet ensuite de rejoindre « ma » rive, à l’endroit précis où je m’étais arrêtée l’autre soir, pour rentrer à l’hôtel.
À suivre...
Deborah et Moushika apprécient ce message
- Geneve1203
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Lun 24 Juil 2023 - 15:20
Pour l'ascenseur :
https://www.waseigenes.com/2022/04/24/wiener-karlskirche-panoramalift/
https://www.waseigenes.com/2022/04/24/wiener-karlskirche-panoramalift/
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Lun 24 Juil 2023 - 15:34
@Geneve1203
Merci!
Mais si l'ascenseur est à l'intérieur du grand échafaudage que l'on voit au milieu des photos, il n'y était plus. Et tout le monde montait à pied, par un escalier de côté....
Merci!
Mais si l'ascenseur est à l'intérieur du grand échafaudage que l'on voit au milieu des photos, il n'y était plus. Et tout le monde montait à pied, par un escalier de côté....
Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Lun 24 Juil 2023 - 21:48
Karslkirche : nous y étions le dimanche 21 mai et au guichet il nous a été répondu que l'ascenseur ne fonctionnait pas (mais on n'a pas su si c'était seulement ce jour-là ou si c'était qu'il était en panne).
- Geneve1203
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 25 Juil 2023 - 4:59
J'ai trouvé ceci, pas très clair...
L'ascenseur à l'intérieur de l'église a été construit en 2002 dans le but de restaurer le dôme. Cependant, sa valeur touristique fut rapidement reconnue. L'ascenseur n'a pas été démantelé en 2005 comme prévu initialement. L'ascenseur conduisait les visiteurs à une plate-forme à 32 mètres au-dessus du sol, d'où ils pouvaient admirer les fresques d'importance historique de l'art du peintre baroque Johann Michael Rottmayr. Une vue sur la ville était également possible depuis la soi-disant "lanterne".
Pourtant, l'ascenseur n'était pas sans controverse; il y avait des controverses sur l'importance du tourisme et de l'esthétique. En 2018, la construction en acier volumineuse a été remplacée par une nouvelle version plus compacte. La plate-forme qui existait auparavant avec les marches menant à la "lanterne" située au-dessus du dôme avait maintenant disparu, de sorte que la majeure partie du dôme était à nouveau visible depuis le sol. Cependant, la nouvelle charpente en acier a également été critiquée pour sa domination à l'intérieur de l'église. Fin novembre 2022, l'ascenseur et la construction en acier ont été complètement démantelés lorsque les restrictions imposées par la pandémie ont été levées et que l'église a pu être à nouveau utilisée.
Selon les informations de l'Office fédéral des monuments, une demande d'extension avait été soumise et approuvée à plusieurs reprises pour la localisation de la structure en acier et de l'ascenseur de l'église, car les revenus en résultant étaient nécessaires à la préservation de la Karlskirche. La dernière prolongation était limitée à fin 2022, mais l'Association des Amis de la Karlskirche, chargée de financer le fonctionnement et la rénovation de l'église, n'a pas demandé une nouvelle prolongation.
https://www.katholisch.at/aktuelles/142520/karlskirche-neue-attraktionen-statt-abgebautem-kirchenlift
20 ans d'ascenseur dans la Karlskirche
L'ascenseur à l'intérieur de l'église a été construit en 2002 dans le but de restaurer le dôme. Cependant, sa valeur touristique fut rapidement reconnue. L'ascenseur n'a pas été démantelé en 2005 comme prévu initialement. L'ascenseur conduisait les visiteurs à une plate-forme à 32 mètres au-dessus du sol, d'où ils pouvaient admirer les fresques d'importance historique de l'art du peintre baroque Johann Michael Rottmayr. Une vue sur la ville était également possible depuis la soi-disant "lanterne".
Pourtant, l'ascenseur n'était pas sans controverse; il y avait des controverses sur l'importance du tourisme et de l'esthétique. En 2018, la construction en acier volumineuse a été remplacée par une nouvelle version plus compacte. La plate-forme qui existait auparavant avec les marches menant à la "lanterne" située au-dessus du dôme avait maintenant disparu, de sorte que la majeure partie du dôme était à nouveau visible depuis le sol. Cependant, la nouvelle charpente en acier a également été critiquée pour sa domination à l'intérieur de l'église. Fin novembre 2022, l'ascenseur et la construction en acier ont été complètement démantelés lorsque les restrictions imposées par la pandémie ont été levées et que l'église a pu être à nouveau utilisée.
Selon les informations de l'Office fédéral des monuments, une demande d'extension avait été soumise et approuvée à plusieurs reprises pour la localisation de la structure en acier et de l'ascenseur de l'église, car les revenus en résultant étaient nécessaires à la préservation de la Karlskirche. La dernière prolongation était limitée à fin 2022, mais l'Association des Amis de la Karlskirche, chargée de financer le fonctionnement et la rénovation de l'église, n'a pas demandé une nouvelle prolongation.
https://www.katholisch.at/aktuelles/142520/karlskirche-neue-attraktionen-statt-abgebautem-kirchenlift
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mar 25 Juil 2023 - 8:49
@Geneve1203
Lorsque j'ai visité l'église, il n'y avait aucune structure en acier à l'intérieur: elle a donc bien été démantelée. Pour voir la coupole, il faut monter à pied, mais on n'est pas tout à fait en dessous.
Lorsque j'ai visité l'église, il n'y avait aucune structure en acier à l'intérieur: elle a donc bien été démantelée. Pour voir la coupole, il faut monter à pied, mais on n'est pas tout à fait en dessous.
- Eleni13responsable de rubrique
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mer 26 Juil 2023 - 11:38
J5- Dimanche 9 juillet : architecture, peinture …. et manèges !
Ce matin, je trouve tout de suite mon chemin en quittant le métro à Karlsplatz. Il faut dire que j’ai pris mes précautions hier en repérant une indication vers la sortie « Sécession », avec ascenseur bien sûr…
Et effectivement, c’est gagné ! Je sors juste devant le Palais de la Sécession, édifié par Josef Maria Olbrich en 1897-1898 et « symbole » du mouvement de la Sécession viennoise, courant artistique qui s’est développé entre 1897 et 1910.
Une symphonie en blanc et or : murs blancs, dôme doré ….
Au-dessus de l’entrée, on peut lire la devise de la Sécession : « À chaque âge son art, à chaque art sa liberté » (traduction de l’allemand). À gauche, est inscrit le nom latin de la revue du groupe, nom choisi d’après un rite antique du printemps sacré attesté en Italie, Ver sacrum.
Et je repère tout de suite, sur les côtés du bâtiment, quelques chouettes qui me font de l’œil. Mais non ! Je ne suis pas obsédée par le symbole d’Athéna….
En revanche, je ne pourrai pas voir à l’intérieur la frise Beethoven de Klimt (1902) : tout est fermé.
Restons dans la Sécession : non loin de là, se trouve Majolikahaus (la Maison des Majoliques), un édifice Art nouveau réalisé par l’architecte Otto Wagner en 1898-1899. La façade est en céramique, avec une décoration florale en rose et vert : magnifique ! J’ai un vrai coup de cœur !
Quant à la maison d’à côté, conçue également par Otto Wagner (Musenhaus, la Maison des Muses, 1898-1899), elle n’est pas mal non plus, avec ses beaux médaillons dorés aux profils féminins.
Après un petit café (cher !) au bar extérieur de l’Hôtel Méridien, je me dirige ensuite vers le monument néo-Renaissance de l’Académie des Beaux-Arts (1876). C’est juste derrière le bâtiment Sécession : contraste intéressant !
L’entrée coûte 9, 50 euros et il n’y a pas foule...
Le tableau le plus connu de la galerie est le triptyque de Jérôme Bosch, Le jugement dernier (peint entre 1490 et 1507, d’après les indications données par le musée). Plutôt effrayant….
Mais je retiens surtout deux portraits.
Rembrandt, Portrait d’une jeune femme (1632).
Van Dyck (oui, encore !), Autoportrait (vers 1614).
Sur ce, la fin de la matinée approche et il est temps de songer aux nourritures terrestres. J’avais pensé déjeuner à la « cantine » de l’Académie, mais évidemment, elle est fermée le dimanche.
Je me dirige donc vers le restaurant Inigo, juste en face de Jesuitenkirche.
L’église et la place sont toujours aussi belles, d’une blancheur resplendissante sous le soleil de midi, mais le restaurant, lui, est fermé le week-end.
Tant pis ! Ce sera de nouveau un Café Diglas, celui qui se situe sur Wollzeile : c’est mon préféré !
Et maintenant ? Expérimentons un nouveau moyen de transport, le tram n°1, de Schwedenplatz à Hetzgasse. Parfait ! Rapide … et presque vide, avec beaucoup de places assises disponibles.
Mon but ? Juste à côté de l’arrêt du tram, les maisons multicolores de Hundertwasserhaus, HLM conçues par Friedensreich Hundertwasser en 1985, avec 51 appartements.
J’avais plutôt un a priori favorable mais, franchement, je ne suis pas convaincue : je trouve qu’elles ont mal résisté à l’épreuve du temps.
Je reprends ensuite le tram n°1 jusqu’à son terminus, Prater Hauptallee : c’est le moment d’aller faire un petit tour au Prater.
Sitôt arrivée, je repère le panneau indiquant Praterstern : déjà que l’allée centrale (Hauptallee) est interminable, il ne s’agit pas de prendre la mauvaise direction pour rejoindre le métro…
J’arrive (enfin !) au « parc d’attractions ». J’avoue que, sans le thème « manèges » du concours photos de notre forum ce mois-ci, je ne m’y serais pas autant attardée…
Voici donc Riesenrad, la grande roue qui servit de décor au film Le troisième homme, avec Orson Welles, en 1949.
Un manège volant.
Un manège en rouge et jaune.
Et, pour finir, une structure métallique noire qui se détache dans le bleu du ciel.
Comme il fait vraiment trop chaud pour une Sachertorte, je m’offre l’équivalent glacé d’un chocolat viennois à une terrasse. Mais pourquoi le serveur tient-il absolument à me parler en italien ? Devant mon air étonné, il passe au français…
Et je rejoins le métro à Praterstern pour rentrer à l’hôtel. Demain, c’est déjà le retour en France…
Bilan
Cinq jours, c’était vraiment trop peu pour explorer Vienne, d’autant plus que la chaleur excessive m’a empêchée, l’après-midi, de me promener tranquillement au hasard des rues, pour profiter au mieux de la beauté des façades.
Mes coups de cœurs ? Bruegel bien sûr (mais je le savais avant), Schönbrunn (je ne pensais pas apprécier autant cette visite), la découverte des portraits de Van Dyck, le décor floral de Majolikahaus et enfin l’extérieur éclatant de clarté de Jesuitenkirche.
Il ne me reste qu’à revenir à une autre saison…
FIN
- MasterpoSpécialiste Japon
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Re: Carnet de voyage: quelques jours à Vienne (Autriche)
Mer 26 Juil 2023 - 12:26
Eh ben, il aura quasiment fallu attendre ton dernier jour pour revoir ce qu’est Vienne pour moi, la ville des viennois Otto Wagner et Hundertwasser : je leur avais consacré quasiment l’intégralité de mon premier séjour (une semaine).
C’est dommage que le Palais de la Secession ait été fermé, la frise de Klimt (autre viennois) est sublime.
Ou à revenir… tout court.
Je ne doute pas que ton CR donne envie à ceux qui ne connaissent pas Vienne de découvrir cette ville magnifique (et aux autres, d’y retourner).
C’est dommage que le Palais de la Secession ait été fermé, la frise de Klimt (autre viennois) est sublime.
Il ne me reste qu’à revenir à une autre saison…
Ou à revenir… tout court.
Je ne doute pas que ton CR donne envie à ceux qui ne connaissent pas Vienne de découvrir cette ville magnifique (et aux autres, d’y retourner).
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