Séjour dans la Dordogne

Bien le bonjour tout le monde ! 

Cela fait quelques temps que je n'étais pas actif sur le forum (manque de temps malheureusement), ce est désormais plus trop le cas et ça c'est très bien ! 

Du 18 Mai au 21 Mai 2023, je me suis rendu dans le département de la Dordogne afin de découvrir le fabuleux parc régional du Périgord, le plus bel endroit que j'ai pu visiter jusque-là pour être franc. L'heure est au traitement des photos et au résumé de ce fabuleux séjour, le tout sera disponible quelques temps, voici comment cela sera construit : 

1. 18 Mai : Sarlat-la-Canéda et le Périgord noir (Beynac-et-Cazenac, randonnée entre Castelnaud-la-Chapelle et la Roque-Gageac) 
   
2. 19 Mai : Périgord noir (Montignac-Lascaux, les jardin d'Eyrignac, château de Commarques, village troglodytique de la Madeleine...)
   
3. 20 Mai : Périgueux et le Périgord pourpre (Bergerac, château de Monbazillac) 
   
4. 21 Mai : Périgord vert (château de Hautefort, Brantôme-en-Périgord)
   

A très vite 


La Roque-Gageac (24)

Merci pour ce retour , on attend les photos .

J’ai une question , je n’arrive pas à trouver sur le net une carte qui définisse les limites du Parc Naturel Régional Perigord Limousin.
Même sur le site du parc ….
Est ce que tu as un tuyau à me donner ?

Ce séjour s'est déroulé du Jeudi 18 Mai au Dimanche 21 Mai 2023 afin de découvrir le fabuleux département de la Dordogne qui renferme le magnifique parc du Périgord. Départ le Mercredi 17 Mai vers 19h pour une arrivée à Périgueux dans un hôtel Ibis vers minuit, un hôtel que je recommande peu d'ailleurs car beaucoup de points négatifs. Il est temps de résumer ce superbe séjour. 

Tout d'abord, à la demande de Hannah, voici une carte qui répertorie les différents parcs du Périgord : 

1. Sarlat et le Périgord noir
   
2. Bergerac et le Périgord pourpre
   
3. Périgueux et le Périgord blanc
   
4. Brantôme et le Périgord vert 
   

Jeudi 18 Mai : Sarlat-la-Canéda et le Périgord noir :


Départ de Périgueux vers 8h30 sous une petite fraîcheur mais un beau soleil, direction les vallées du Périgord noir avec en tout premier lieu le magnifique village de Sarlat-la-Canéda. Même si on reste encore un peu hors saison à cette époque, beaucoup de monde étaient présents et c'était à craindre avec ce long week-end. Arrivé sur place, je découvre un village d'exception avec des ruelles médiévales et des architectures gothiques ou Renaissance, le village s'est développé au 9ème siècle autour d'une abbaye bénédictine et la vieille ville fut choisie en 1962 comme site pilote de la loi Malraux visant à sauvegarder quartiers anciens à valeur historique et architecturale. Depuis la place Peyrou, on peut admirer la superbe cathédrale de Saint-Sacerdos construite au 8ème siècle et qui fut tout d'abord une église, elle a été rebâtie au 12ème siècle et a été élevée entre le 16ème et 17ème siècle avec une architecture à la base romane, elle adopte cependant un style plus gothique méridional caractérisé par une allure massive et un intérieur sobre. Entre le 13ème et le 14ème siècle, le village de Sarlat connaît son âge d'or en devenant une ville de foires et de marchés prospère, mais la guerre de Cent Ans la ruine, la laissant exsangue et dépeuplée, les Sarladais reconstruisent la ville entre 1450 et 1500 en édifiant la plupart des hôtels qui font aujourd'hui la fierté de Sarlat.  Plus loin sur la place de la Liberté, on peut voir l'église Sainte-Marie dite "église du marché", elle a été désaffectée depuis le 19ème siècle pour être réagencée en logements, elle abrita ensuite la Poste avant d'être laissée à l'abandon. En la contournant, on se trouve sur la place du Marché-aux-Oies qui était réservée à la négoce des oies, elle offre un beau décor architecturale de tourelles, clochetons et escaliers d'encoignure ainsi qu'une sculpture contemporaine dédiée au fameux volatile. A proximité se trouve la fontaine Sainte-Marie située en face l'hôtel Plamon, celle-ci a été aménagée au 12ème siècle à l'emplacement de la maison consulaire. Avant de partir, je fais la visite d'un petit commerce locale afin de ne pas repartir les mains vides, je me retrouve donc avec du foie gras après une petite dégustation de vin blanc local. 

En début d'après-midi je prend la direction du village de Beynac-et-Cazenac et son château, le village est aux abords d'une somptueuse falaise de la vallée de la Dordogne, le village occupe une position stratégique qui lui vaut d'être habité dés l'âge du bronze. La forteresse féodale de Beynac est l'une des mieux conservée du Périgord, le château a été bâti dés le 12ème siècle par les barons de Beynac en se trouvant en bonne position pour décourager toute escalade (150m), les défenses s'accumulèrent côté plateau (double douve, double barbacane...). A l'époque de la guerre de Centre-Ans, la forteresse de Beynac est l'une des places fortes françaises, la Dordoge sert donc de frontière entre France et Angleterre tandis que de l'autre côté du fleuve se trouve le château de Castelnaud qui lui était aux mains des Anglais. La partie la plus ancienne du château est un gros donjon roman carré, vertigineux agrafé d'une bretèche et d'une échauguette, le tout accosté d'une cage d'escalier en vis et terminé par une terrasse crénelée Au Moyen-Âge, Beynac constitue avec les villages de Biron, Mareuil et Bourdeilles l'une des quatre baronnies du Périgord. Répondant du duc d'Aquitaine dont le titre revient à Richard Cœur de Lion, fils d'Aliénor d'Aquitaine, le château est confié au sinistre Mercadier, capitaine de routiers (mercenaires) dont les bandes pillent la région pour le compte de l'Angleterre. Petite anecdote, Nune est bibendum "C'est maintenant qu'il faut boire !", telle serait la locution latine à l'origine du bonhomme Michelin, né en 1898 sous le crayon de Marius Rossillon (1897-1946), alias O'Galop, qui a vécu à Beynac (où il y a toujours sa maison).

Pour clore cette journée je m'engage sur une randonnée de 15km entre Castelnaud-la-Chapelle et la Roque-Gageac, je prend un chemin qui longe la Dordogne avec à ma gauche la château de Marqueyssac et après avoir longé la D703 au niveau d'un camping, je rejoins le joli village de la Roque-Gageac. Progressivement, je monte sur les hauteurs du village afin de m'enfoncer dans le bois de la Curade pour ensuite suivre la piste DFCI. Une fois arrivé au petit hameau des Combes, je redescend petit à petit vers la Dordogne que je traverse avant de me retrouver entre des champs de maïs et de noyers. Avant de retourner à la voiture, je traverse de nouveau un petit bois et le hameau de Saint-Julien ou j'aperçois les falaises du Céou, je traverse le petit cours d'eau qui porte le même nom pour ensuite retrouver ma voiture. 

Il est 19h et il est temps de prendre la route du retour pour rentrer à l'hôtel après cette bonne journée. 


Vue sur la cathédrale Saint-Sacerdos et le marché du village depuis la place de la Liberté - Sarlat-la-Canéda (24) 



Place du Marché-aux-Oies - Sarlat-la-Canéda (24) 



Eglise Sainte-Marie - Sarlat-la-Canéda (24) 



Sarlat-la-Canéda (24)



Beynac-et-Cazenac et son château (24)



Château de Castelnaud-la-Chapelle (24)



Château de Marqueyssac et les falaises du Céou (24)



La Roque-Gageac (24)

Vendredi 19 Mai : Entre les vallées de la Vézère et le Périgord noir : 

Un début de journée qui se passe sous le beau temps et une agréable douceur, on commence tout d'abord par le petit village de Montignac-Lascaux avant de se diriger vers les jardins d'Eyrignac. Ces jardins ont reçu le label Jardin remarquable en 2005 et sont inscrits à la liste supplémentaire des monuments historiques du 17ème et 18ème siècle depuis 1986. C'est dés Haut Moyen Âge qu'un castel est attesté sur les terres d'Eyrignac avant d'être détruit lors d'une guerre entre la France et l'Espagne de 1635 à 1648 (Fronde des Princes). Les premiers jardins sont aménagés au 18ème siècle à la façon française mais inspiré des villages d'Italie, c'est au 19ème siècle que le jardin devient progressivement un parc à l'anglaise. La visite débute par l'allée des Charmes qui est longue de 100m et à l'extrémité de cette allée se trouve une pagode chinoise, on se dirige ensuite vers l'allée des Vases qui soit son nom aux vases florentin dans lesquels se trouvent des Ifs taillés en boule. Après avoir traversé le noir manoir, la chapelle romane, les arcades néogothiques anglaises, le pigeonnier, la volière, la chambre des amoureux ou encore la pépinière, on se retrouve près du jardin potager qui est une création récente le tout à côté d'un magnifique carré de jardin fleuri. On continue ensuite vers les jardins des sources et le jardin de l'Olivier, on se retrouve dans le jardin blanc qui offre une jolie vue sur la vallée avant de se rediriger progressivement vers l'entrée à travers de belles allées, une visite que je recommande fortement ! 

Je continue ma balade au travers de la vallée de la Vézère afin de me rendre sur le site du village troglodytique de la Madeleine, une visite que je recommande très fortement aussi ! Il s'agit d'un site occupé de la Préhistoire jusqu'au 19ème siècle situé à mi-hauteur d'une falaise, tout a été aménagé par l'homme à travers un voyage de 17 000 ans (habitats creusés dans le roc, chapelle gothique, vestiges d'un château du 13ème siècle...). 

Sur la route du retour, je fais une petite halte pour admirer le beau château de Commarque qui a été fondé durant le 12ème siècle sur la demande des abbés de Sarlat avant de me diriger dans le village des Eyzies-de-Tayac-Sireuil sous un ciel se couvrant progressivement avant de terminer la journée dans le très beau village de Saint-Léon-sur-Vézère. 

Pour plus d'infos sur les jardins d'Eyrignac, voici un lien qui pourrait vous intéresser : https://www.eyrignac.com/
Pour plus d'infos sur le village troglodytique de la Madeleine c'est par ici : https://la-madeleine-perigord.com/


Jardin à la française - Jardins d'Eyrignac (24)


Chapelle romane - Jardins d'Eyrignac (24)



Jardin blanc et sa pagode - Jardins d'Eyrignac (24)



Village troglodytique de la Madeleine (24)


Village troglodytique de la Madeleine (24)


Village troglodytique de la Madeleine (24)



Saint-Léon-sur-Vézère (24)


Samedi 20 Mai : Périgueux et le Périgord pourpre :


Cette journée va se dérouler sous un temps un peu plus frais et couvert que ces derniers jours, mais n'empêchant en aucun cas de découvrir la jolie ville de Périgueux ainsi que les plaines du Périgord pourpre entre Bergerac et Monbazillac. Je vais ici détailler mon parcours au sein de la ville de Périgueux puisqu'au premier regard, on pourrait croire qu'il s'agit simplement d'une ville avec beaucoup de circulation et de "quartiers" qui peuvent craindre un petit peu, mais il suffit juste de trouver les bons endroits. 

Tout d'abord, il faut vous rendre sur la place de l'Ancien-Hôtel-de-Ville qui couvre un grand marché du Mercredi au Samedi matin, vous vous retrouverez face à l'hôtel de Lagrange-Chancel (17ème et 18ème siècle) ou abritait autrefois la mairie ; vous verrez au n°7 une ancienne demeure du 15ème siècle avec des mâchicoulis de type néogothiques. Il faut ensuite vous engagez à gauche de l'hôtel Lagrange-Chancel pour vous retrouver sur la place du Coderc également connu pour son marché de fruits et légumes. Au 19ème siècle, le consulat y dressait encore son haut beffroi carré vieux de 600 ans, il est actuellement remplacé par les halles qui elles datent des années 1830. Juste en face vous prenez la rue de la Sagesse et il vous faut regarder à l'angle entre la place du Coderc et la rue de la Sagesse, il se dresse ici l'hôtel de Lestrade qui a l'intérieur, abrite un magnifique escalier renaissant. Au bout de la rue de la Sagesse se trouve la place Saint-Louis ou "place du marché au gras", elle est ornée d'une fontaine moderne décorée de bronze. Sur la droite on peut apercevoir la maison Tenant ou "maison du Pâtissier" qui est un ancien hôtel des Talleyrand (Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ambassadeur de France au Royaume-Uni et 1834, Président du Conseil des ministres français et ministre des Affaires étrangères en 1815 et bien d'autres...). Ensuite, il faut s'engager dans la rue de Lanmary puis prendre la rue Limogeanne à droite, cette longue rue pavée et piétonne menait à la porte Limogeanne qui s'ouvrait au Nord sur la route de Limoges, elle est aujourd'hui très fréquentée grâce à ces nombreux commerces. Au n°12 on peut admirer l'hôtel de Méredieu avec une porte sculptée au 15ème siècle ornée d'un balcon rajouté au 17ème siècle tandis qu'au n°7, au centre de l'imposte en fer forgé, on remarque les initiales AC qui sont celles d'Antoine Courtois, un célèbre pâtissier du 18ème siècle. Au n°5 se trouve la maison Estrignard dotée d'une façade Renaissance, on peut également admirer la cour intérieur de l'hôtel Fayard au n°3. A l'angle de la place Coderc, la maison Lapeyre présente une architecture typique de la Renaissance. Après tout cela il faut s'engager dans l'impasse Limogeanne à gauche pour se retrouver dans la galerie Daumesnil qui relie plusieurs cours et placettes à travers des passages, les demeures qui s'y trouvent ou l'on peut observer des façades du 15,16 et 17ème siècle. Il faut ensuite sortir rue de la Clarté et regarder au n°7 pour admirer la maison natale du général Pierre Daumesnil qui suivit Napoléon à Arcote en Egypte, puis à Wagram où il perdit une jambe. Depuis cette rue on peut admirer la magnifique cathédrale Saint-Front sur laquelle je ne vais pas m'attarder mais en voici l'essentiel. Une chapelle avait été édifiée à l'emplacement du tombeau Saint-Front au 6ème siècle pour être rejointe par une abbaye. En 1047, une église plus vaste était consacrée, mais celle-ci fût ravagée par un incendie en 1120 et on décida alors la construction d'une église plus gronde, dans le prolongement de l'édifice endommagé. Aujourd'hui disparue, cette troisième basilique achevée en 1173 était de type byzantin ornée de coupoles en croix grecques (rare en France). En 1575, durant les guettes de Religion, Saint-Front est pillée par les protestants, le trésor dispersé et le tombeau détruit. En longeant la cathédrale par la droite, depuis la place de la Clautre, on peut avoir une vue d'ensemble sur la cathédrale, il vous faut ensuite entrer dans la cathédrale depuis le porche latéral Nord pour ensuite admirer le magnifique intérieur. Vous ressortirez ensuite par la rue de la Nation qui est un quartier piétonnier qui est préservé de l'agitation citadine quotidienne, vous traverserez les rues des Francs-Maçons, de la Vertue, Judaïque, Notre-Dame... Ce quartier est délimité par la rue Saint-Front ou l'on peut admirer un temple maçonnique au n°10. Dans la rue de la Constitution, on peut observer la porte de l'hôtel de Crémoux au n°3 tandis qu'au n°7 se trouve l'hôtel de Gamanson (ou logis de Saint-Front). Ensuite, il faut prendre à gauche rue du Plantier puis à droite rue Barbecane, le nom de cette dernière provient d'une tour à présent détruite, seul subsiste un pan de rempart, on peut également apercevoir la façade du 19ème siècle de l'hôtel de Fayolle et une fois descendue la rue, on peut voir le côté 17ème siècle avec vue sur la rivière. Prendre à droite rue de l'Abreuvoir pour se retrouver rue Port-de-Graule, elle a gardée un aspect médiéval tout comme la rue Saint-Marthe dans son prolongement. Il faut enduite tourner à gauche dans l'avenue Daumesnil qui débouche sur les quais où quelques belles maisons se côtoient , on peut admirer la maison Lambert à gauche du pont des Barris (le plus ancien pont de la ville) avec à côté la maison Cayla dite "maison des consuls". Faisant l'angle avec l'avenue Daumesnil, la maison de Lur date du 16ème siècle. En remontant on se retrouve sur la place du Thouin où se trouve deux canons de bronze avec l'inscription "Périgueux 1588", il vous faut ensuite vous enfoncez dans la rue Tranquille, encore une ruelle à l'abri de l'agitation urbaine et prendre la rue du Calvaire à droite, cette dernière est nommée du fait des condamnés qui étaient exécutés place de la Clautre. On peut y voir au n°3 une belle porte cloutée sous un portail Renaissance, il faut ensuite revenir sur ses pas pour prendre la rue Saint-Roch à droite avec au n°6, une petite loggia à arcature décorée de pointes de diamant. Il faut ensuite prendre la rue Aubergerie à droite avec au n°4 et 8 l'hôtel de Sallegourde datant du 15ème siècle, on peut aussi apercevoir l'hôtel de Ladouze au n°16. Prendre la rue des Places à gauche puis l'impasse des Farges qui se transforme en escalier et aboutit dans la rue des Farges, on peut admirer la maison des Dames de la foi dont on lit encore l'ordonnance médiévale (12ème siècle). Au bout de cette rue se trouve la tour Mataguerre, sont nom proviendrait d'un Anglais emprisonné entre ces murs pendant 17 ans, c'est la dernière des 28 tours qui constituaient le système de fortifications de Puy-Saint-Front au Moyen-Âge. On se retrouve ensuite place de Francheville, derrière les anciens remparts, on retrouve la place Bugeaud et les Boulevards un peu plus au Nord. 

Après s'être rassasié dans le génialissime restaurant "La Pataterie" près du CGR, il est temps de débute la seconde visite de la ville c'est à dire le quartier de la Cité. Il s'agit la d'un quartier qui témoigne de l'importance de la ville à l'époque Gallo-Romaine. 

Il faut partir de la place Francheville et prendre rue de la Cité puis à droite rue de l'Evêché, un jardin public occupe aujourd'hui l'espace des arènes. Elevé au 1er siècle, l'amphithéâtre, l'un des plus vastes de la Gaule, pouvait contenir jusqu'à 20 000 personnes. Sortez ensuite rue de l'Amphithéâtre et prendre à gauche rue de la Turenne, on se retrouve devant l'une des ouvertures de l'enceinte construite à la fin du 3ème siècle nommée Porte Normande, cette porte aurait joué un rôle dans la défense de la ville contre les Vikings qui, au 9ème siècle, remontaient l'Isle. Depuis la passerelle du lycée Jay-de-Beaufort, la vue porte sur les vestiges archéologiques et le château Barrière. Après avoir traversé le pont sur la droite, on se retrouve sur le site du musée Gallo-Romain de Périgueux tandis qu'en continuant près des murailles du Bas-Empire, on se retrouve face au temple de Vésone, une tour de 24m de haut pour 17m de diamètre et qui est le seul vestige d'un grand temple dédié à la déesse celte protectrice de l'eau, Vesunna. Il faut ensuite traverser le pont et prendre à gauche rue Romaine où se trouve un reste de la muraille du Bas-Empire, on se retrouve ensuite face à l'église Saint-Etienne-de-la-Cité construite au 11ème siècle bâtie à l'emplacement du premier sanctuaire chrétien de la cité.

Il est temps de prendre la route en direction de la ville de Bergerac avec son vieux port, ses ruelles, ses maisons de bois et de pierres, l'histoire glorieuse de la batellerie de Bergerac... On commence au niveau de l'ancien port où autrefois les gabares accostaient pour décharger les marchandises et le bois en provenance du haut du pays et embarquer les barriques de vin à destination de Bordeaux. En contournant l'office de tourisme par la gauche, prendre à droite dans la rue du Château qui forme un coude dans lequel a été aménagé un curieux balcon à balustre surplombant la ville, il faut ensuite poursuivre dans la rue de l'Ancien-Pont et tourner à gauche. On se retrouve dans la rue Saint-Clar qui est bordée de maisons à colà encorbellement, il faut ensuite tourner à gauche dans la rue de l'Ancien-Pont puis à droite dans celle des Rois-de-France. On peut y voir l'élégant hôtel dit des Rois de France édifié en 1603, il y abrite actuellement le musée du Tabac. En s'engageant dans la rue d'Albret, on peut apercevoir au fond à droite la façade de l'hôtel de ville, ancien couvent des Dames de la foi. En revenant sur ses pas à gauche, faisant l'angle avec la place du Feu, une veste demeure du 14ème siècle a conservé les grands arcs de ses portes ogivales. On se retrouve ensuite sur la place du Docteur-Cayla qui est attenante au couvent des Récollets, il s'y dresse une chapelle du 13ème siècle devenue un temple protestant à la fin du 18ème siècle. Ensuite on se retrouve place de la Mirpe, cette place ombragée avec ses charmantes maisons abrite également la statue de Cyrano de Bergerac, il faut ensuite s'engager dans la petite rue qui ferme la place puis tourner à droite pour traverser la rue des Conférences afin de se retrouver sur la place Pélissière. Autour d'une fontaine, cette grande place à plusieurs niveaux (autrefois celle des marchants de peaux...) a été dégagée à la suite de la démolition de masures, elle est dominée par l'église Saint-Jacques. En haut de la place du Trône se trouve une autre statue de Cyrano de Bergerac. On descend dans la rue Saint-Jâmes bordée de maisons des 15,16 et 17ème siècle et en tournant à droite, on se retrouve rue de Fontaines avec la Vielle Auberge à l'angle de la rue Gaudra. Il faut descendre rue des Fontaines et remonter vers le Nord jusqu'à la place de Lattre-de-Tassigny, on retrouve l'église Nord-Dame construite au 19ème siècle en style gothique.

Je termine la journée au château de Monbazillac avec son vignoble réputé (pour lequel j'ai évidemment profité d'acheter quelques bouteilles de blanc afin de déguster ce somptueux vin lors de bons repas !). Ce château est construit vers 1550 , le roi Henri IV érige la seigneurie en vicomté en 1608.


Place Saint-Louis - Périgueux (24)


Cathédrale Saint-Front - Périgueux (24)


Château Barrière - Périgueux (24)


Temple de Vésone - Périgueux (24)



Place de la Mirpe - Bergerac (24)


Château de Monbazillac - Monbazillac (24)


Dimanche 21 Mai : Château de Hautefort, Brantôme-en-Périgord :


Pour clore ce séjour, je me dirige dans le Périgord vert avec tout d'abord la visite du château de Hautefort, j'y consacrerait probablement un petit post pour y décrire le somptueux intérieur et le magnifique jardin, une visite qui s'est déroulée sous quelques gouttes malheureusement. Il a été construit entre le 16ème et le 17ème siècle sur les bases d'un ancien château, son architecture évoque curieusement ceux des châteaux de la Loire. Des jardins à la française s'étendent tout autour du château et un parc à l'anglaise s'étend sur plusieurs hectares à l'Ouest du château sur une colline. 

Pour finir ce séjour je termine par la visite du magnifique village de Brantôme-en-Périgord, ce village est bouclé par la méandre de la Dordogne. A l'abri d'une falaise coiffée de verdure, un campanile de pierre, connu pour être le plus ancien de France, surplombe l'ensemble monacal riche d'une longue histoire. 


Château de Hautefort et son jardin - Hautefort (24)


Une des nombreuses chambre du château de Hautefort - Hautefort (24)


Brantôme-en-Périgord (24)

Oui en effet, c'est vrai qu'on peut parler d'une ville mais sur l'aspect ça fait penser à un village sur la manière dont c'est animer, l'architecture, les commerces...

Des voyages dans le Lot ou encore le Quercy son prévus mais ce ne sera que durant l'année prochaine  L'heure est au prochain petit séjour de 3 jours qui se passera quelque part en Normandie  

Ravi que le récit ai plu en tout cas !

Bon, vous avez quand même vu la difference avec le village de St Léon sur Vézère : pas de banque, pas de poste, pas de médecin, ni d'hôpital, ni de super ou hypermarchés. Car la ville, c'est ça: les services nombreux et variés. Et pas de sous-préfecture imposante !
Je vous assure qu'avec 9000 habitants, c'est une ville. Dont le centre médiéval n'est qu'une toute petite partie....