Direction Venise par le chemin des écoliers et les grands lacs en juin 2022

Bonjour à tous,
 
Nous habitons le Gard à 40km d'Avignon et notre aéroport favori est Marseille. Le problème est que les vols pour Venise passent par Paris CDG, ce qui n’est pas idéal et ne nous convient pas.

C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de nous rendre à Venise en voiture, et tant qu'à faire, en prenant notre temps. Nous avons prévu de petites étapes pour en faire un voyage touristique en passant par Gap, Turin, le Lac Majeur, le Lac de Côme, le Lac de Garde et Vérone. La ville des amoureux, nous ne pouvions pas la manquer avant d'arriver à Venise où nous avons prévu de rester trois jours avant d'embarquer pour une croisière sur un bateau Ponant, mais ça, ce sera une autre histoire…

Dimanche 12 juin 2022, départ vers Gap
 
La jolie route de Nyons à travers les paysages vallonnés des Baronnies dans la Drôme provençale, est bien chaude ce 12 juin. Dès 10h du matin le thermomètre flirte avec les 30°C.
Après Nyons le relief se creuse et s'élève, la route devient encaissée entre des falaises abruptes et suit la rivière qui serpente.
À la sortie de ces petites gorges nous entrons dans les Alpes de Haute Provence et l'horizon s'élargi à nouveau.
 

La route est bordée de genêts en fleurs qui embaument l'air. De superbes arbres à perruques, tout ébouriffés, dansent dans le vent quand un petit air vient doucement les caresser.
Puis les Hautes Alpes se présentent à nous au bout de la route.

Arrivés à Gap nous déposons nos valises rapidement à l'hôtel et nous repartons vers le lac de Serre Ponçons où nous avons prévu de faire une randonnée qui longe le bord de l’eau. Mais…. Nous sommes dimanche et il fait 34°C cet après-midi. L'endroit est noir de monde, des centaines de voitures sont stationnées avec familles, pique niques, chiens, musique etc… Pas vraiment nature l'ambiance !
 
Le niveau d'eau du lac est très bas et toute cette hauteur minérale à découvert n'est pas belle. La balade que nous voulions faire n’a plus beaucoup d’intérêt dans ces conditions. Nous errons un peu, d’un endroit à l’autre, mais bien déçus et la chaleur aidant, nous renonçons à notre projet de randonnée.
Nous retournons sur Gap pour parcourir la ville à pied et découvrir ce qu’elle est devenue depuis notre dernier passage, au siècle précédent...
 
 
Il est très difficile de trouver un restaurant ouvert un dimanche soir, nous nous rabattons sur un petit bar à frites qui se vente de sélectionner ses pommes de terre, de les éplucher, les couper et les cuire pour les proposer fraîches. Ou comment un plat si simple peut devenir un art culinaire… La réalité est toute autre, les patates n'étaient pas épluchées, très mal coupées comme seuls savent le faire les industriels. Elles sont arrivées mal cuites, énormes, blanches et molles sur notre plateau. J'ai été à deux doigts de lui conseiller un stage chez Mac Do, où elles sont meilleures.
 
Bien triste première journée pour des vacances mais c'était une étape obligée pour démarrer demain matin au pied des montagnes et traverser tranquillement les beaux paysages qui nous attendent.

Lundi 13 juin, de Gap à Turin
 
La journée promet d'être très chaude 40° sont annoncés. Nous sommes contents d'avoir des cols à passer à notre programme, jusqu’à 1860 mètres pour celui de Montgenèvre.
 
Ce matin nous découvrons le lac de Serre Ponçons sous un meilleur angle mais il est désespérant de voir son niveau si bas en début de saison.






La voiture est criblée d'insectes écrasés, y aurait-il moins de pesticides à la montagne que dans notre région viticole ? Je n'en doute pas un instant.
 
Nous abordons le Queyras, il me rappelle de lointains et magnifiques paysages que nous avons traversés outre atlantique.  
 



La route est somptueuse et la température délicieuse, à 10h le matin il fait 21-23° quand nous avions hier à la même heure 28°.




Les forteresses de Vauban qui traversent les siècles dominent la vallée.





 La station du Mont Genèvre marque la frontière avec nos voisins italiens et le début de la descente vers de plus basses contrées.





 
Après avoir passé la frontière, nous trouvons ne trouvons plus de possibilités d'arrêts pour profiter du paysage et faire de jolies photos, en revanche les tunnels sont nombreux….
 
Dans la vallée nous retrouvons la forte chaleur. Comme nous sommes en avance nous décidons d'une halte au point d'eau le plus proche, le lac d'Avigliana en espérant trouver un endroit calme et ombragé pour notre pique-nique.
Ce sont en vérité deux petits lacs juxtaposés, le lago Grande et le lago Piccolo. Le pourtour du premier est hermétiquement fermé et impossible d'accès, totalement privatisé, par de belles villas ou des commerces balnéaires en tout genre.
 
Le long du lago Piccolo nous trouvons un accès facile à une jolie petite plage, et un parking, ce qui est parfait pour passer un agréable moment.


 
Quand nous arrivons à notre hôtel (Double Tree by Hilton) à Turin, minutieusement choisi depuis presque un an, design et dernier cri, avec une belle architecture intérieure, et de très belles chambres, celui-ci nous explique qu'un dégât des eaux l'oblige à nous reloger ailleurs.
C'est un hôtel de catégorie équivalente nous assure-t-on. Nous sommes contraints d'accepter et bien déçus. En dédommagement l'on nous offre un cookie.
 
L’hôtel dans lequel nous arrivons (NH Hotel) est vieux et moche, complètement dépassé, il a au moins trente ou quarante ans. Nous sommes surclassés dans une suite immense. Dommage cette suite n'est pas belle, presque vide, les meubles sont vieux, moches, mal disposés en alignement le long des murs sans aucune recherche, sans aucun goût, et d'une autre époque. Le lit trône seul au milieu d'un grand espace vide. Leur crédo est le "Vintage". J'ai horreur du Vintage.
L'ascenseur est très Vintage, petit, très lent et bringuebalant, il faut un temps infini pour monter au deuxième étage. Nous nous apercevons un peu plus tard que le deuxième étage est en fait au cinquième ou sixième étage…
 
Bien que déçus et fâchés, on ne va pas se laisser aller pour autant. Pour rattraper le temps perdu avec ce cirque, nous faisons appeler un taxi pour nous rendre en ville.
 
Direction Piazza San Carlo, la principale place de Turin. Ses bâtiments historiques du XVII^eme siècle remarquablement conservés abritent sous leurs rangées de colonnades de nombreuses boutiques et cafés.



A l’extrémité sud de la place s’élèvent deux églises, San Carlo Borromeo et Santa Christina avec son grand clocher. Au centre trône une statue équestre du duc de Savoie.





Les Arcades de la Via Roma sont superbes et permettent de se balader à l'ombre par cette forte chaleur. Les magnifiques colonnades de ces bâtiments historiques abritent des boutiques de créateurs. Toutes les grandes marques du luxe y sont représentées.




Nous marchons jusqu’à la gare de Porta Nuova construite en 1861, belle à l’extérieur mais décevante à l’intérieur, sans aucun intérêt.





La Galleria San Federico a été construite en 1856, son sol est dallé de marbres blanc et noir. Cette galerie est une splendeur.


 
Le Palazzo Madama à la façade baroque est en travaux et habillé d’un trompe-l’œil qui laisse imaginer son allure générale.





Nous rejoignons ensuite la via Garibaldi, une longue rue commerçante et piétonne avec de très belles façades, quelques boutiques avec des devantures très anciennes et souvent de riches ornements autour des portes ou des fenêtres.



 
Nous sommes ensuite à la recherche Quadrilatero Romano, l'ancien quartier romain. J'ai lu que l'on y trouvait nombre de petits restaurants sympathiques, ce qui serait idéal pour notre soirée. Il s'avère que ce quartier est au final un quartier branché avec de nombreux bars à cocktails.




Nous avons beau chercher et tourner nous devons admettre que trouver un restaurant (digne de ce nom) un lundi soir à Turin est tout aussi difficile qu'un dimanche soir à Gap. Neuf établissements sur dix sont fermés et ceux qui restent servent de la cuisine industrielle rapide, que nous évitons.
 
Pas une seule pizzeria n'est ouverte ni même le petit restaurant grec à côté de l'hôtel. Cinquante personnes font la queue à l’accueil de l’hôtel pour le check-in, impossible de demander une adresse. Nous finissons par opter pour une pizza à emporter et à partager dans notre immense suite.
 
De retour avec notre pizza, quand nous voulons prendre l'ascenseur pour notre deuxième étage, 25 personnes attendent devant… Il faut dire que l'hôtel accueille en séminaire un groupe important de personnel Vérisure, mais aussi des bus de touristes, ce qui n'est pas non plus un gage de qualité.
 
Bref, avec cet ascenseur pas plus grand qu'une cabine de douche, et sa lenteur, nous ne sommes pas près de pouvoir monter.
 
Comme je suis très contrariée et en colère de me retrouver dans cet hôtel, nous nous installons à une table dans le hall pour notre pique-nique, et qu'il n'y en ait pas un qui vienne me dire quoi que ce soit, il va se faire recevoir ! De toute façon cet établissement fonctionne avec un minimum de personnel, et personne ne nous demandera rien.
 
La suite à l'avantage d'être un peu à l'écart et nous ne serons pas dérangés par la soirée Vérisure pour laquelle chacun s'est mis sur son 31.

Mardi 14 juin, de Turin à Lezzeno, en passant par Stresa et Santa Catherina del Sasso sur le Lac Majeur
 
Départ à 8h de l'hôtel, nous n'avons pas vraiment envie de nous y attarder. Pour gagner du temps c'est par l'autoroute que nous prenons la direction du lac Majeur.
En arrivant sur Stresa la verdure environnante et la fraîcheur que dispensent le lac sont les bienvenus. La descente vers le village est magnifique avec de très jolies vues sur le lac. Elle est bordée de très belles villas, mais il n’est toujours pas facile de s’arrêter.




La promenade aménagée le long du lac est très fleurie, les hortensias de multiples couleurs sont à leur apogée, les roses ne sont pas en reste, tous sont parfaitement taillés et soignés.





Les somptueux hôtels de renommées mondiales trônent royalement face à l'étendue d'eau. Leurs façades sont très largement fleuries.




 
Il n'y a plus qu'à regarder, se promener et respirer le délicieux parfum de l'eau douce. L'endroit est d'une grande beauté et d'une grande sérénité.










Ici aussi le niveau du lac a baissé, les petits bateaux tirent sur leurs amarres, mais c’est encore très joli avec cette petite brume bleue qui voile l’horizon.










 Sur la route en longeant la côte vers le sud nous trouvons une petite terrasse publique que nous privatisons le temps de notre pique-nique. Calme et sérénité règnent en ces lieux, que c’est apaisant et agréable.



 
Arona, une petite bourgade située sur notre route, est tout à fait charmante à découvrir. Dans le prolongement de la place où s’étalent de nombreuses terrasses de café, une jolie promenade longe la rive du lac.



 
Les bignones et les glycines s'entremêlent pour courir sur des pergolas, afin d'offrir au passant une ombre fraîche.




La promenade offre aussi une de très belles vues, sur le château d’Angera situé sur la rive opposée.







 
 Notre dernier arrêt du jour est sur la rive est du lac à l'Ermitage de Santa Catherina del Sasso. C'est un monastère édifié à flanc de falaise qui surplombe le lac Majeur.
 Un grand parking est situé à l’entrée du site, un long escalier de pierre sinueux et ombragé, descend doucement jusqu’au monastère.








 
La légende raconte qu’au XIII^ème siècle, un riche marchand aurait miraculeusement survécu à une tempête et à un naufrage lors d’une traversée du lac. Il aurait alors fait le vœu de se consacrer à Dieu en ce lieu. Depuis, plusieurs ordres monastiques se sont succédés au fil du temps et ont agrandit l’ermitage, jusqu’à son abandon au XXème siècle.
Accroché à la falaise qui tombe à pic dans le lac, ce site est remarquable, fabuleux de calme, de beauté et de sérénité. Nous avons beaucoup de chance il n'y a que très peu de visiteurs.
 










Entre les espaces de verdure et les arcades le long de l'eau, la visite est un vrai bonheur. Depuis ce balcon la vue sur le lac est prodigieuse.
 






 
La petite église renferme d’admirables fresques murales.








 
Compte tenu de la chaleur, nous choisissons l’ascenseur creusé dans la roche pour remonter au parking. Rapide et d’une fraîcheur bienvenue, c’est un vrai plaisir que d’échapper à la montée par les escaliers.
 
Nous quittons maintenant les rives du Lac Majeur en direction du lac de Côme.
 
La traversée de Côme que je craignais, un peu, se fait aisément.
 
En revanche la route qui mène à Lezzeno, le long du Lac de Côme est plus difficile. Très étroite entre les murs de roches abruptes et le lac, les voitures qui empruntent quotidiennement ce parcours roulent à des vitesses folles. En fin de journée ce n'est pas une partie de plaisir pourtant la route est magnifique. Une fois encore toutes les possibilités d'arrêts sont privées, fermées et verrouillées. Un seul minuscule parking nous permet de faire un très court arrêt photo.



 
Nous sommes très contents d'arriver à notre hôtel. Ce petit hôtel qui domine le lac de Côme est une excellente surprise. Tout à fait charmant dans une ancienne villa très bien rénovée, il a su allier le charme d’autrefois au confort d'aujourd'hui.










C'est un petit coin de paradis comme on en rencontre dans les livres ou dans les films. Un hôtel où un séjour prolongé permet de se ressourcer ou de se réconcilier avec la vie. Un lieu apaisant où l'on a envie de se poser et de rester. Une très belle terrasse permet de profiter de la vue magnifique.




La vue depuis la fenêtre de notre chambre. Son nom est l’hôtel Helvetia, ne le dites pas, c’est un secret.


 
Pour la première fois depuis notre départ nous nous sentons vraiment bien et en vacances. 

Mercredi 15 juin, le Lac de Côme et Bellagio
 
Pas de route aujourd'hui, juste le plaisir de se balader et de découvrir cette jolie région autour du Lac de Côme.
Pour avoir séjourné dans l'hôtel du même nom à Las Vegas, je suis curieuse de découvrir la petite ville de Bellagio dont la renommée est grande, et qui n'est qu'à 8 km de notre hôtel.
 
En venant tôt, nous avons fait un heureux choix, il est très facile de stationner (en plus à l’ombre) et il n'y a pratiquement personne, la promenade qui mène au centre est superbement fleurie.
 
 


Nous commençons par un petit tour dans les ruelles entièrement dédiées au tourisme.






Pour nous rendre sur l'autre rive du lac, nous réservons nos places sur un ferry pour le plaisir de monter sur un bateau et pour découvrir la promenade qui longe la côte entre Cadenabbia (au nord) et Colonno (au sud) soit environ 8km.
 
 
Le ferry pour la Villa Carlotta part dans peu de temps, c'est parfait. La traversée est très rapide et agréable (2A/R pour 2 personnes coûtent 18.40€).
 



 
Depuis la Villa Carlotta nous suivons la rive du lac vers le sud. Là encore un somptueux bâtiment, le grand hôtel de Tremezzo et sa très belle piscine qui surplombe le lac.





Nous marchons jusque Lennon et nous revenons sur nos pas quand la promenade quitte le bord de l’eau, le même chemin est toujours différent dans l’autre sens.






L’entrée de la visite des jardins de la Villa Carlotta est à 12€ par personnes et il ne nous reste qu'une demi-heure avant de reprendre le ferry, c'est un peu juste pour le temps et pour le prix demandé.


Nous continuons notre balade. Les glycines sont magnifiques avec leurs troncs énormes.



De retour à Bellagio, la ville est envahie de promeneurs, la tranquillité du matin est terminée.


Un peu à l'écart du centre touristique un restaurant que nous avons repéré depuis le ferry et doté d'une grande terrasse qui domine le lac nous tend les bras. Nous y passons un très agréable moment avec une superbe vue, pour changer des pique-niques des jours précédents.




Nous sommes juste à côté des jardins de la Villa Melzi construite entre 1808 et 1813. Elle était la résidence d’été du Vice-Président de la République Italienne à l’époque de Napoléon.
La villa, de style néoclassique, est entourée de jardins somptueux parfaitement entretenus et soignés. Par cette chaleur ce jardin est un havre de fraîcheur.
 




 
L’allée des platanes borde le lac.
 



Depuis les coteaux du jardin la vue plonge sur le lac.






Et le jardin japonais est un petit bijou.

 
Pour terminer la journée un peu de repos nous fait très envie. La terrasse de notre hôtel sera idéale pour cela. En curieux, nous descendons par l'escalier qui mène au bord du lac. Des pelouses et des transats de l’hôtel nous invitent à nous détendre, l'endroit est enchanteur.






Mais c'est sans compter les petits moustiques voraces… Retour sur la terrasse !

Nous sommes si bien que nous restons ce soir encore à la pizzeria de l'hôtel pour dîner.
 
Il faut dire que se rendre au village est assez difficile. Lezzeno est tout en longueur, à pied c’est dangereux, il n'y a pas de trottoir et les voitures ne respectent aucune limitation de vitesse. En voiture, le problème est le stationnement, il n'y en a pas ou très peu, et il est difficile de trouver une place disponible.
Donc, oui, nous serons très bien à rester dans notre petit îlot de bien être avec une si jolie vue, et des personnes charmantes.

Jeudi 16 juin, de Lezzeno à Peschiera

 
Nous ne démarrons qu'à 9h30 après un petit déjeuner prolongé sur la terrasse face au lac, nous sommes si bien qu’il est difficile de partir.
Le propriétaire de l’hôtel nous donne deux petites bouteilles d'eau fraîches pour la route au moment du départ, c'est un geste bien sympathique.
 
Il n’est pas encore trop tard et nous arrivons à trouver une place sur le parking de Lezzeno au pied de l’église pour ne pas repartir sans avoir vu un minimum de ce village.



Les accès au lac ne sont ni aisés, ni facilités, ni mis en valeur.








Un dernier arrêt sur les rives du Lac de Côme avant de le quitter définitivement, c’est si beau.






Notre route continue vers le Lac de Garde. Nous resterons deux nuits à Peschiera qui se trouve tout au sud de ce lac tout en longueur.
La première surprise à notre arrivée est la couleur de l'eau, on se croirait aux Bahamas tant elle est bleue. La seconde photo est prise depuis notre chambre d’hôtel.





Nous ne sommes qu’à quelques centaines de mètres du centre de la vieille ville devenue une station touristique qui compte un grand nombre de boutiques et de restaurants. L’accès est direct par la superbe promenade au bord de l’eau.




 

Peschiera est une jolie petite ville fortifiée entourée de canaux, très bien entretenue et très fleurie, elle possède plusieurs petits ports et de nombreux bateaux de plaisance.
 

 



 
La partie principale du centre historique est construit sur une étendue d’eau, le vieux pont de briques rouges en arrière-plan est le pont de Voltoni, construit en 1556 il enjambe le canal par lequel le Lac de Garde se déverse dans la rivière Mincio.


 
Les très belles fortifications qui entourent la ville ont été construites par les Vénitiens et sont un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
 




Cette cité balnéaire est bien différente de ce que nous avons vu jusqu'à présent sur les rives du Lac Majeur ou du Lac de Côme.
Les nombreux bateaux de plaisance, les longues plages aménagées en mode intensif, les très nombreux campings, et toutes les activités nautiques ressemblent beaucoup à un bord de mer.


 
Seuls les canards, les cygnes et les poules d'eau au milieu des baigneurs nous rappellent que nous sommes sur un lac.

 
Il y a aussi beaucoup de monde, beaucoup de familles avec des enfants, je ne savais pas que les vacances scolaires avaient déjà débuté. C'est principalement allemand que nous entendons parler, tous les menus des restaurants sont en allemand, enfin, restaurants…. Ce sont plutôt des « usines à bouffe » que des restaurants, où le maître mot est l'abattage.
 
Le lac est beau mais l’environnement et l’ambiance ne nous plaisent pas beaucoup. Heureusement que notre hôtel est très bien, sa piscine nous permet de nous réfugier au calme loin de la foule.

Vendredi 17 juin, Lazize, Lac de Garde
 
Déjà 30°C à 7h30 le matin. Nous avions prévu de faire le tour du lac en voiture mais par cette chaleur nous revoyons notre programme.
 
Nous partons en direction de la rive est qui nous paraît moins urbanisée que celle de l'ouest, à la recherche d’un peu de nature et de tranquillité.
 
Après Gardaland Park, Movieland Park, des campings, des campings, et des campings, la petite ville de Lazise, à cette heure matinale, n’est pas encore réveillée et accueillante.
Sa longue promenade au bord du lac est partiellement ombragée, mais pas d’illusion, elle n’est pas fraîche, la chaleur est déjà écrasante.






Le cœur de la ville est charmant entre ses remparts. Une belle porte marque l’entrée de la cité. Le petit port intérieur de la ville est superbe. Les ruelles sont comme à Peschiera une succession de bars, glaciers, et boutiques.
 
 
Nous souhaitons poursuivre notre balade vers Malcesine un peu plus au nord, mais la route est un embouteillage continu. Il fait très chaud (malgré la clim), nous n'avons pas envie de passer des heures dans la voiture en plein soleil.
Nous approchons des 11h, heure à laquelle la foule se réveille les autres jours. Nous préférons regagner l'hôtel pour lézarder et terminer la journée en mode piscine/repos/lecture, comme si c'était une journée de mer sur un bateau, d’autant plus que nous avons vue sur le lac depuis le solarium de l’hôtel qui a la bonne idée d’être à l’ombre l’après-midi.





Nous aurions aimé aller jusque Sirmione, une ville sur une étroite péninsule à l'extrémité sud du Lac de Garde et à 12 km seulement, mais il y a trop de monde, trop de bouchons, et il fait une chaleur effroyable.

Samedi 18 juin, de Peschiera del Garda à Mestre en passant par Vérone
 
En arrivant tôt à Vérone nous trouvons de la place sur le parking Piazza Cittadella. Il est le plus proche du centre-ville, nous l’avons repéré avant notre départ (3€ de l'heure). L'emplacement est idéal à quelques pas des arènes, sur un peu plus de 450 places, il en reste 6 de libres.
 
L’amphithéâtre romain date de l'an 30 après JC. Il permettait d’accueillir 30 000 personnes quand la ville comptait 20 000 habitants. C’est l’une des arènes les mieux conservées au monde.
 




Sous la place, des toilettes anciennes que j’ai trouvées superbes, et parfaitement propres.


 
La ville est très belle, où que l'on lève les yeux il y a quelque chose à découvrir ou à remarquer. Le centre ancien est entièrement piétonnier.
Les très belles boutiques sont nombreuses et bien des enseignes sont différentes des grandes marques internationales que l'on rencontre dans la plupart des métropoles. Un peu d'originalité et de dépaysement sont les bienvenus.
 
C'est un vrai bonheur de se promener dans cette superbe ville.
 
Impossible de ne pas aller rendre visite à la maison de Juliette. Cette maison est un ancien palais gothique et dans la cour se trouve le fameux balcon. Bien des Juliette sont heureuses de se presser sur ce balcon pour la photo.
 




 

La Piazza Delle Erbe est restée pratiquement inchangée depuis le moyen âge, peut-on lire. C’était l’ancien forum romain de Vérone, c’est aujourd’hui une très belle place à l’italienne, très grande, avec de nombreuses terrasses de café, et beaucoup de monde, trop de monde pour faire une belle photo d’ensemble…

 
Si l'on veut entrer dans la Basilique Santa Anastasia il faut s'acquitter de 4€, et comme je refuse de payer pour entrer dans une église, nous pouvons juste jeter un regard pour admirer la voûte, ce qui me convient tout à fait. C'est une splendeur.





A quelques pas se trouvent les tombeaux des Scaligeri. Ce sont des tombeaux gothiques du 14^ème siècle, absolument magnifiques. Ils témoignent de l'importance de cette famille dans l'histoire de Vérone. Les Scaligeri ont gouverné Vérone durant 125 ans, de 1262 à 1387. Leur puissance et leur richesse étaient supérieures à celles des princes d’Italie.
 




 
Encore une superbe place, mais qu'est-ce qui ne l'est pas dans cette si belle cité…
 
 
La tour des Lamberti, ordonnée par la riche famille du même nom, date du XII^ème siècle, elle est la plus haute de Vérone. A l’époque médiévale deux cloches dans la tour avaient chacune leur fonction. Une alertait la population en cas d’attaque et l’autre signalait les horaires de travail. La cour intérieure est pleine de charme avec son escalier monumental.

  
Nous ne voyons le Dumo que de l'extérieur (toujours parce-que je ne veux pas payer pour entrer dans une église) et nous pouvons admirer de loin le Castel San Pietro. Il fait trop chaud pour imaginer gravir la colline afin d'admirer le panorama.



 
Le Pont de Pierre est un ancien pont romain, ses pierres blanches sont du marbre. Les parties en briques rouges ont été reconstruite à l'époque des Scaligeri. L’ensemble a été reconstruit à l'identique après la seconde guerre mondiale.
 
 
Nous retournons vers les quartiers animés où maintenant il y a beaucoup de monde. Pour un repas rapide nous choisissons un restaurant avec nappes blanches, tables soigneusement dressées et serveurs en uniforme, mais la qualité et le service sont déplorables. Le service sur les bateaux de croisière donne de mauvaises habitudes. Napper du fromage italien avec de la mayonnaise, me fait douter de la compétence du Chef en cuisine.
 



 
C'est vers 16h00 que nous arrivons à notre hôtel Mercure de Mestre. Soulagés et contents d’être arrivés. L’hôtel est très bien, il est le premier qui pratique encore des mesures de prévention et de désinfections covid. Nous bénéficions aussi d’un accueil très sympathique, en français. Nous pouvons acheter à l’accueil des tickets de bus et des pass Actv pour les transports collectifs de Venise.
 
Nous laisserons notre voiture à l'hôtel pendant notre semaine de croisière. L'hôtel nous demande pour ce service 50€ pour un stationnement au sous-sol de l’hôtel, quand le moindre parking en plein air pour la même semaine est à plus de 200€ à Venise. Nous nous sommes entendus sur ce point avant de venir.
 
Comme prévu, nous avons reçu aujourd’hui un sms de Ponant pour nous indiquer notre lieu d’embarquement. Ce sera à port San Basilio dans le quartier de Dorsoduro.
 
Nous partons en repérage pour notre embarquement de mardi, nous avons hâte...
 
Nous voilà donc en route avec le bus n°6 (à 400m de l'hôtel) pour évaluer la faisabilité et le temps nécessaire pour aller à San Basilio.
Une heure suffit pour nous rendre au terminal, c'est parfait.
 





Nous profitons ensuite de notre temps pour nous perdre dans le quartier de Dorsoduro, à travers ses jolies ruelles loin du centre touristique que nous évitons. Ici c'est la Venise que j'aime, simple, belle et peu fréquentée.
 





 Au gré de notre balade nous trouvons un petit restaurant fort sympathique où nous nous posons le temps d’un repas simple mais bon et très agréable au bord d'un canal. C’est un vrai moment de bonheur, égayé par un chanteur de rue pour parfaire l’ambiance.
 
 
Pendant notre repas les pompiers de Venise sont appelés en urgence et partent toutes sirènes hurlantes vers le lieu du sinistre.


 
Puis retour en bus à notre hôtel, c'est un pli à prendre qui nous change bien de nos habitudes de vie à la campagne, il n'y a qu'en voyage que nous empruntons les bus ou le métro.

Pour la petite histoire, nous avons un "copieur" à Genève :

https://www.geneve.ch/fr/faire-geneve/decouvrir-geneve-quartiers/patrimoine-monuments/monument-brunswick

Dimanche 19 juin, Venise, Mazzorbo, Burano
 
Chaleur et chaleur sont encore au programme de cette journée. Á cela il faut ajouter la foule de Venise, et pendant un weekend de surcroît, ce n'est pas l’idéal. Nous allons tenter de composer avec ces éléments et de passer une bonne journée.
 
Pour être déjà venus plusieurs fois dans la cité des Doges, nous voulons à tout prix éviter le centre, tellement fréquenté qu'il en perd son attrait, vous l’aurez déjà compris, la foule je n’aime pas du tout.
J’ai prévu de visiter l'île de Mazzorbo, une toute petite île en dehors de l’affluence touristique, située juste à côté de Burano.
 
Le départ du vaporetto est à Fondamente Nove (ligne 12). Pour rejoindre ce quai depuis la Piazzale Roma, nous choisissons de partir à travers le quartier de Cannaregio au nord de la ville. C'est un quartier plus calme et authentique que nous aimons beaucoup. Ce n'est pas le plus court chemin mais c'est le meilleur moyen d'éviter les grands axes et le monde.
 


C'est aussi un très bon plan pour se promener longuement dans le dédale des ruelles et découvrir de charmantes petites places ou de pittoresques passages.





 
Ces vues d'une ville naturelle, avec du linge qui sèche sont les plus belles.
 




Les locaux ne sont pas ravis de nous croiser et nous le font bien sentir, on se croirait dans le département où j’habite.
 
La file d'attente pour le départ sur le vaporetto est déjà bien longue quand nous arrivons au ponton d’embarquement.
 
Nous restons à l’extérieur pendant le voyage pour avoir de l'air (je ne peux pas dire frais, mais l'air de la mer est bien agréable). Le masque est obligatoire mais beaucoup l'enlève une fois le contrôle passé. Nous le conservons, nous ne tenons pas à être positif au test que nous devons faire avant d'embarquer pour notre croisière.
 
La traversée de la lagune dure environ une demi-heure. Les petites embarcations à grande vitesse qui brassent la lagune et font des vagues sont nombreuses.

 
La silhouette facilement reconnaissable de Burano se profile.


 
Nous débarquons au deuxième arrêt à Mazzorbo, beaucoup continuent plus loin et c'est tant mieux.



 
Cette île est exactement ce que j’espérais voir. Peu habitée, peu fréquentée, calme et paisible. Ici l'on cultive de la vigne et des légumes, l'environnement est très champêtre.
 





Seuls trois restaurants proposent des repas, ils ont de jolies terrasses proches de la lagune ou derrière dans des jardins.



 
Nous ne croisons pas âme qui vive, il faut dire qu'en plein midi avec cette chaleur cela n'encourage pas à sortir.
 
Sauf, une petite mémé bien âgée qui sous nos yeux sort de la maison orange et rouge sur la photo. Elle porte des ordures dans ses mains et totalement décomplexée les jette dans la lagune. Un peu interloquée je regarde ce dont il s’agit en imaginant et espérant que ce soient des déchets dégradables. Eh bien non, ce sont des plastiques… Pourquoi se gêner, c'est tellement pratique !
 


 
Dans le canal des petits bateaux au repos sont amarrés.



 
Tout au bout du quai, une cour dont la porte est ouverte donne accès à une petite église, qui essaie de survivre grâce à la charité.

 
Sur l’autre rive de l’île, une longue promenade ombragée nous mène jusqu'au Ponte Longo, un pont de bois qui relie Mazzorbo à Burano.





 
De l'autre côté du pont, c'est un changement total d'ambiance. On retrouve la même fréquentation et la même animation qu'à Venise. Des boutiques, des bars, et des restaurants animent le village.
 



 
Mais quelques pas plus loin, les petites rues délaissées par les touristes restent désertes à l'abri de l'agitation. Des maisons aux couleurs éclatantes se juxtaposent dans un ensemble pétillant et harmonieux.
 







 
Est-ce parce que nous sommes un peu fatigués et écrasés de chaleur… ? J'oublie totalement que je voulais voir l'île de Torcello à quelques minutes de bateau de Burano... Ce n'est qu’en arrivant à l'hôtel que je m'en aperçois, à mon grand regret… Et un peu tard.
 
Après un temps calme, au frais à l’hôtel, pour récupérer de la chaleur, nous repartons vers Venise, rechargés en énergie, à la recherche d’un restaurant pour le soir.

Lundi 20 juin, Venise, Chioggia
 
Cette journée est la dernière à occuper avant notre embarquement demain.

Deux options sont possibles. La première est d’aller visiter l’arrière-pays là où est cultivé le Prosecco entre Conegliano et Valdobbiadene. La route doit être très belle mais nous en avons un peu assez de la chaleur et de la voiture. Aussi nous retenons la seconde option beaucoup moins ambitieuse et moins gourmande en kilomètres.
 
À 45 km de Mestre se trouve Chioggia, une petite ville au riche passé historique qui se situe à l'extrémité sud de la lagune de Venise.
 
Bien moins connue et bien loin de ressembler à sa brillante voisine, elle a le charme d'une ville de pêcheurs aux traditions séculaires. Fondée par les étrusques à l’époque romaine, souvent envahie et malmenée par l'histoire, elle a été connue pour sa production de sel qui a donné lieu à de grands affrontements entre les génois et les vénitiens au XIV^ème siècle.
 
La route qui conduit à Chioggia à travers les marais de la lagune, ressemble beaucoup aux paysages de Camargue, mais aucun arrêt (là où c’est beau) n’est possible.
 
La chance est avec nous, nous trouvons facilement à stationner à l’entrée de la ville. Un pont permet de rejoindre le portail historique de la ville. Sur la droite l’ancien pont un peu (beaucoup) vétuste, et sur la gauche celui que nous empruntons.  
 


 
Ville de pêche et de pêcheurs depuis des siècles, Chioggia est toujours aujourd'hui un important port de pêche avec un marché aux poissons renommé, mais qui ne se tient pas aujourd’hui.




 Les alignements de maisons sont traversés par des canaux, des ruelles décrépies et des passages étroits entre les habitations.
 








 Les maisons pittoresques et colorées se reflètent dans le chenal.  Neuf jolis ponts se succèdent sur le canal bordé de cafés, d’épiceries et de petites trattorias.
 


 
A l’extrémité de ce canal nous débouchons sur la lagune et le port de plaisance avec ses nombreux voiliers.
 

 
Pour le retour, vers l’entrée de la ville nous empruntons les quais l’autre canal, plus professionnel et moins coloré.
 


 
Sottomarina est la station balnéaire que Chioggia a développée. Elle est dédiée aux loisirs de plage et aux parkings, très animée, elle propose de nombreux commerces et s'étend sur une longue plage de sable fin de 6km. Cette zone est totalement urbanisée, nous la traversons sans nous arrêter, elle ne fait pas partie des lieux que nous prisons.
 
De retour à notre hôtel à Mestre c'est l'heure de la "punition" ou de la "torture"... au choix. Nous avons l'avantage d’être à proximité d'une pharmacie qui fait les tests Covid nécessaires avant l'embarquement pour notre croisière. Rapidement, sans RDV et avec le sourire, le prix est très raisonnable, 15€ par personne.
Nous saurons dans quelques minutes si demain nous embarquons, ou bien, si nous reprenons la route pour rentrer à la maison…
 
Gagné ! Nous embarquerons !

Bonjour Catherine ,
je suis toujours là, malgré les 30° de ce matin, à 8 heures ( et çà ne va pas en diminuant ... ) !
J'ai adoré Vérone, du moins ce que tu nous as raconté : en 2017, nous avions fait tout un périple de 10 jours, à la découverte des villas palladiennes : Trévise, Padoue et Vicenza . Nous n'avons pas eu le loisir d'aller à Vérone : nos amis désiraient descendre en Emilie-Romagne .
Ton récit et les photos m'ont donné l'envie d'y aller ... et le regret de ne pas nous y être arrêtés !
Je programmerais volontiers un petit combiné Vérone-Venise : on ne peut pas aller aussi près et laisser la cité de côté !

Ainsi donc, vous êtes allés à Chiogga, qui me tentait aussi ! Sur les conseils de Genève ( Mathide), nous avons découvert, un matin, le gros village plein de charme de Comacchio, tout proche : il est devenu la capitale du Delta... et de l'anguille . Nous n'avons pas regretté: même style que Chiogga, Burano, ... mais tout petit et calme !



Nous étions sur la route de la très belle abbaye bénédictine de Pomposa, qui n'ouvrait ce jour-là que l'après-midi!
Si jamais tu ne connais pas ces 2 sites plus confidentiels, voilà encore des idées pour les voyages démarrant à Venise !

Bonne journée .

bonjour Catherine

merci pour ton superbe carnet dévoilant un magnifique itinéraire à travers les lacs pour finir sur Venise et quelques autres trésors cachés, des petites villes avec des canaux bien moins touristiques.

Mais comment se fait il que les environs des lacs étaient bondés, avec tant de touristes allemands, en juin ? Vous êtes-vous baignés? j'ai entrevu quelques plages sur tes photos...

Les lacs, spécialement le lac de Garde, sont très prisés par les touristes allemands, parfois assez âgés. Si tu vas à Limone par ex, tu te croirais en Allemagne...  Man spricht deutsch...

Merci Brigitte pour ces bonnes idées pour la prochaine fois...

Bonjour Deborah, 

Je n'ai pas compris pourquoi il y avait autant de monde en juin et beaucoup de familles avec enfants. J'ai déjà lu que les parents ne respectaient plus les dates de vacances scolaires, mais à ce point...
Il y avait des grandes étendues de plage, mais nous ne nous sommes pas baignés.

Mathilde a raison, il y avait principalement des Allemands au Lac de Garde et tous les menus étaient en allemand.

Les Allemands vont beaucoup au Südtirol (Haut-Adige) qui est germanophone et ils n'ont qu'à descendre la vallée vers Trente et se retrouver au Lac de Garde (Gardasee en allemand)

L'autre "flux" descend par la Suisse et le Gothard (tunnel entièrement en Suisse donc gratuit) et se retrouvent à Come et sur les autres lacs...

@4yne

vacances scolaires en Bavière et Bad Wurtemberg : 7 au 18 juin, tu les retrouves en balade en Italie...

Voilà, c'est ça la réponse, merci Mathilde.

Cette île est exactement ce que j’espérais voir.

Une matinée à Mazzorbo c'est reposant. On croise quelques autochtones à pieds ou à vélo. Il fait beau, la lagune est calme.
Il y a des champs cultivés. Et des oiseaux.


J'ai bien apprécié votre voyage.

Itinéraire sympathique. Je découvre Chiogga grâce à votre carnet. Probablement une destination pour un futur voyage dans cette région. Vos photos rendent très bien l'ambiance italienne.

Merci Alfouche et merci Pifil de m'avoir lu. Merci plus encore pour vos sympathiques messages.

J'ai beaucoup aimé Mazzorbo et Chiogga, ce sont deux visites charmantes et loin de la foule.

Brigitte42 a écrit:vous êtes allés à Chiogga

Pifil a écrit:Je découvre Chiogga

4yne a écrit:J'ai beaucoup aimé Mazzorbo et Chiogga

C’est contagieux ?

Chioggia !
Et attention à la prononciation, avec mon chio-djia, j’ai eu du mal à me faire comprendre. Il vaut mieux tenter kio-ya…

La Petite Venise, rendue célèbre par Goldoni, n’est pas très facile d’accès depuis (la grande) Venise. Vaporetto jusqu’au Lido, bus jusqu’à Pellestrina, puis re-vapo. Enfin si, c’est facile, mais plutôt long. Ou alors bus depuis la Piazzale Roma, mais c’est long aussi et moins attirant…

J’avais zappé ce plaisant et reposant carnet sur une région que j’aime pourtant beaucoup, le nord de l’Italie. Outre les lacs grandioses (je rêve des Îles Borromées), il y a beaucoup de jolies villes, comme Bergame, Brescia, Bolzano, Vicence, Padoue…

@4yne
Torcello, à part la Cathédrale et ses mosaïques, c’est quand même un peu mort. La première fois que j’y suis allé, au siècle dernier, c’était, comme le Double Tree de Lingotto, inondé.
Mais de chats.
En 2019, il n’y en avait plus beaucoup. Pareil que les habitants, quoi…