Carnet: escapade sans plage sur la Costa Brava

Jour 2

Passons rapidement

En 2022, courses et repos. Il y a beaucoup de monde. A notre grande surprise, on trouve partout des bidons de 5 litres… d’huile de tournesol, vendus entre 15 et 21 euros. Non seulement cette huile se vend partout, mais en plus, les clients ne sont pas limités dans les quantités qu’ils peuvent acheter, comme c’est le cas en France.

Cela m’amène à me faire la réflexion que si les contenants sont aussi gros, c’est qu’on doit beaucoup cuisiner en friture dans cette région !

En 2019, nous avions visité l’arrière-pays, où le repiquage du riz battait son plein.

Je suis toujours étonnée que mes amis s’exclament, absolument surpris :

« Mais on cultive du riz en Espagne ??? »

Ce à quoi je réponds « Et la paëlla, elle est faite avec quoi ? »

Evidemment, on ne cultive pas le riz comme nous avions pu le voir au Vietnam :



C’était mécanisé, et fin mai, les champs venaient juste d’être retournées sous forme de boue.




Nous avions fini par arriver au charmant village perché de Peratallada, village médiéval et fort calme fin mai. Très calme. Très, très, très calme…








Nous nous sommes désaltérés agréablement dans une ambiance bon enfant au bar situé dans l’Office du Tourisme ( !)  du village, le «Bar del Poble » , tout en feuilletant les prospectus qui donnent des idées de visite.

Nous avions terminé notre parcours aux jardins du cap Roïg, où , à notre grand étonnement, la dame de l’accueil nous avait fait automatiquement une ristourne sur le droit d’entrée, au motif que nous avons plus de 65 ans.

Le jardin offre de très jolies vues propices à la méditation.









Et tout un panel de paysages aux fleurs exotiques, ou non, de cactées, de plantes succulentes (mais pas forcément succulentes en cuisine !!)






 

Nous avons ainsi eu la preuve, dès le premier jour, que la Costa Brava, contrairement à ce que nous pensions, ce n’était pas partout une côte bétonnée « façon tourisme de masse des années 60».

Coucou Florence,
je te donnerai une indication en MP mais tout à fait d'accord avec toi : nous avons reçu plusieurs fois de suite l'appart d'amis, à Pâques ; nous nous sommes faits les mêmes réflexions que toi !

Une année cependant, nous sommes descendus 3 ou 4 j, d'Uzès, pour nos amis rencontrer vers le 10 juillet : du monde mais vivable ; par contre, dès le 14 juillet, on a plié bagages !
Contrairement à toi, j'ai visité avec plaisir et en y passant du temps Empuriès ; quant à la plage, ma peau n'aime pas !!!
J'y allais, si l'occasion se présentait, 2 heures par jour et pas plus de 2 fois en suivant, le temps de ne plus risquer de coups de soleil en randonnant !

A bientôt !

Et oui... des goûts et des couleurs, on ne discute pas!  
Allez, j'avoue, même sans être une grande fan, j'ai visité beaucoup de sites romains que j'ai aimés, comme à Rome : le port d'Ostie et surtout la villa Adriana, et à Naples, Pompéi, peu avant l'heure de fermeture dans un crépuscule irréel de printemps, et où je m'attendais à chaque croisement à voir passer un Romain en toge...

Jour 3, retour en 2022

Nous voilà partis pour le parc de la zone volcanique de la Garrotxa, dans l’espoir d’y trouver un peu plus de fraîcheur et un peu moins de touristes. Quand j’ai organisé notre voyage, je ne m’étais absolument pas rendue compte que c’était le week-end de Pentecôte… Ah ! Ces retraités qui perdent la notion du temps !!

Erreur que je ne referai plus, c’est juré !

Constat numéro 1: même si c’est volcanique, le parc de la Garrotxa n’est pas très élevé, donc, pas plus de fraîcheur que ça.

Constat numéro 2 : nous croisons des files ininterrompues de voitures, surtout françaises, qui foncent vers les plages de la Costa Brava pour ce week-end de Pentecôte. Finalement, la Garrotxa est un bon choix pour notre journée…

 

Note à moi-même : A l’avenir, éviter la Pentecôte pour une escapade touristique.


Le parc de la zone volcanique de la Garrotxa

Pour tout dire, pour qui connaît la Chaîne des Puys dans le Massif Central français, on ne s’attend pas à voir un paysage sans aucun cône volcanique dans un parc dédié au volcanisme.

Ici, dans la Garrotxa, ce sont les coulées de lave qui sont à l’honneur.

Le gros problème pour cette escapade, ce sont mes difficultés de locomotion, depuis une chute récente. Donc, pas de randonnée ni même de petite balade possible, nous nous en tiendrons aux villages.

Premier arrêt : Castellfollit de la Roca, au sommet d’une falaise très étroite de 1 km de long.




En fait, le village est bâti sur des orgues basaltiques, c’est-à-dire sur deux coulées de lave très longues, très hautes, et très étroites.

En ce jour de Pentecôte, une course pédestre y est organisée. Les participants doivent remonter depuis le fond de la vallée jusqu’à l’église, c’est-à-dire sur 60 mètres de hauteur, mais c’est quasi à pic.

Les rues, pavées de lave, sont désertes, mais nous y cherchons de l’ombre, car il commence à faire chaud.

Toutes les maisons sont construites en pierres taillées dans la lave locale.




Le panorama de là-haut donne surtout sur la voie rapide qui semble se faire avaler par un massif de lave grâce à un tunnel.

Une placette au sommet du village est tout à fait pour nous, que tout le monde surnomme « les Géants du Nord », vu notre taille impressionnante !





Pourtant, nous ne nous appelons ni Roc, ni Barbara…



Nous continuons notre route, non sans acheter au passage un petit plateau de cerises fraîchement cueillies, à Sant Joan les Fronts.

Une coulée de lave, avec une chute d’eau utilisée par une papeterie s’y trouve. Nous ne pouvons nous en approcher vraiment, car j’ai trop de difficultés à marcher. Mais nous ne cachons pas notre plaisir à pique-niquer à l’ombre des arbres.

 

Village suivant : Santa Pau, qui est un village médiéval.

Ça grouille de touristes, il est impossible d’arriver à se garer. Tant pis, on passe notre chemin.

Nous arrivons sans souci à Besalu, un autre village médiéval.





Les petites ruelles sont assez nombreuses pour que les touristes ne se sentent pas trop agglutinés. J’apprécie l’ambiance !

Le clou de la visite est un pont médiéval fortifié, comme le pont Valentré à Cahors, mais celui-ci est assez original, car doublement coudé. Il date du XI° siècle.

Très beau pont de style très espagnol… euh… très catalan ( ! ), qui offre de jolies vues sur la rivière et sur le village.














Après cette escapade volcanique, retour à l’Escala, il fait chaud, et nous décidons d’aérer la nuit.

Nuit dont profitent lâchement les moustiques-tigres pour nous attaquer en escadrilles serrées. Nous découvrons que la piqûre de moustique-tigre est réellement douloureuse.

Moralité : je ne dirai plus de mal du moustique périgourdin  courant (et donc, non félin)!

Demain : Barcelone !!!

Bonjour,

Je serai en Catalogne fin septembre . Ton récit est un avant-goût .
Merci !

Bonjour Moushika
Contente de pouvoir partager avec les lecteurs... il reste encore 2 jours de visites que je vais poster très vite.

Hello Florence !
J'ai hâte d'être à Barcelone avec toi ! Quand y es - tu allée ? Cette année ?
J'y suis allée 4 ou 5 fois, dont 2 fois une semaine avec un groupe d'élèves : tous me déconseillaient de tenter l'expérience ( quartiers mal famés, ... ) mais çà s'est bien passé ; cependant, des amis ont eu, récemment,  quelques problèmes de vol à l'arraché : au mauvais endroit ( ? ), en plein midi quand ils étaient seuls dans la rue, près du Musée Picasso !

Nous y avions (re)visité les quartiers Art Nouveau, épluché les oeuvres de Gaudi ... et profité de Barceloneta et des petits restos ...
A bientôt !

Hello Brigitte
J'y étais allée en 2019 et j'y suis retournée cette année. Je vais faire la synthèse des 2 voyages dans mon récit.
Côté vol, tu sauras bientôt ce qui nous est arrivé.
Bon, je vais vite finir mon récit.
Bon dimanche !

Jour 4

Aujourd’hui, c’est LA journée que nous attendions : retour à Barcelone.

Au programme : Deux sites classés au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO. Nous ne donnerons pas dans l’originalité, mais, à mon sens, ce sont tout de même des incontournables pour la visite de Barcelone…

Comme en 2019, nous avons résolu le problème de la circulation et du parking dans Barcelone, en nous y rendant en train.

Nous allons en voiture jusqu’à Flaça, non loin de Gérone, où nous trouvons sans problème à nous stationner près de la gare, et nous prenons un billet pour la gare terminus de Barcelone, appelée Sants. 19,90 euros pour nous 2 pour un aller simple. Le trajet dure 1 h 40 et les trains desservent fréquemment cette gare, aussi bien vers Barcelone que vers la France.

Dans le train, masque obligatoire.

J’ai retenu sur internet deux entrées à une visite guidée en Français de la Sagrada Familia, alors qu’en 2019, nous avions choisi une visite simple avec audio-guide.

La visite guidée a lieu à 15 h30, nous avons le temps de visiter autre chose avant.

Comme nous avons plus de 65 ans (toujours ! Et même un peu plus…), nous avons eu droit à une ristourne de 7 euros, qui est assez la bienvenue, car le billet est très cher : 30 euros par personne.

Nous avons décidé de réinvestir la somme économisée dans les activités locales, en l’occurrence, le taxi. Chacun des 3 trajets nous a coûté 9 euros environ pour 2.

Les trajets étaient : de la gare à la Casa Mila, puis de la Casa Battlo à la Sagrada Familia, et enfin, de la Sagrada Familia à la gare.



Comme nous arrivons à Barcelone vers 11 h, nous partons donc en taxi de la gare jusqu’à la Casa Mila, aussi dite la Pedrera (la carrière de pierres), longtemps moquée par les Barcelonais.

On reconnaît au premier coup d’œil sa façade évoquant une vague et ses balcons décorés par des paquets d’algues métalliques…






Là aussi, au vu de nos cheveux blancs, la caissière de l’accueil nous applique la réduction « plus de 65 ans », 4 euros de moins sur une entrée de 25 euros par personne.

La visite commence par une montée en ascenseur, jusque sur le toit, dont les cheminées en forme de chevaliers casqués sont connues dans le monde entier.







Depuis cette toiture, on peut constater l’état d’avancement des travaux sur la Sagrada Familia.



On bénéficie aussi d’une vue plongeante vers le patio intérieur de la maison. Genre « montres molles » de Dali, je trouve. Enfin, ce n’est qu’une impression personnelle…




Et quand nous étions dans cette cour, véritable « puits de lumière », que pouvions-nous voir, en reflet dans les vitres?



Il faut bien redescendre, et nous voici dans un intérieur bourgeois du début du XX°s, en pur style Moderniste Catalan de Gaudi. Très proche de l’Art Nouveau par ses sources d’inspiration issues de la nature.






Mais, je l’avoue, l’intérieur de la Pedrera ne suscite pas chez moi le même enchantement que la maison de Victor Horta, à Bruxelles, de style Art Nouveau. Les 2 maisons sont pourtant quasi contemporaines, la construction de la maison Horta n’ayant débuté que 5 ans avant celle de la Casa Mila.

Séquence souvenir de la maison Horta à Bruxelles:





Entre le toit de la Casa Mila et l’appartement début XX°s, une intéressante exposition sur le travail de Gaudi, dans un grenier spectaculaire.

On y explique comment il travaillait sur maquette, en expérimentant des méthodes innovantes pour le calcul de la répartition des charges.

Ainsi, il suspendait des chaînes étirées par des poids pour ne garder que la forme la plus apte à supporter le poids des voûtes.

Démonstration : ici, les chaînes suspendues (non, ce n’est pas un lampadaire contemporain) pour étudier les lignes de répartition des charges, tête en bas.



Et ici, à l’endroit, la maquette de la basilique qui s’en est inspirée.




En sortant de la Casa Mila, nous nous rendons à pied jusqu’à la Casa Batllo, même si nous n’avons pas le temps de la visiter.

A voir, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas, une foule de gens restant devant pour la photographier, sans faire mine d’y entrer.



Nous reprenons un taxi jusqu’à la Sagrada Familia. En route, un sandwich, une boisson… et le tour est joué.

Nous avons pu constater que la tour de la Vierge était bien achevée avec une étoile de cristal au sommet … ouvrage réalisé par la société Eiffage ! C’était le dernier employeur de mon mari, et il voulait voir ce dont ils sont encore capables…






Puis nous sommes entrés dans la Sagrada Familia à 15h, afin d’en faire le tour avant de rejoindre notre guide.

En 2019, nous y étions allés le matin, et le portail de la Nativité était en plein soleil levant. Normal, la direction de l’est, la naissance du soleil, la naissance du Christ.

Cette année, il était 15h et ce portail était dans l’ombre, c’est celui de la passion du Christ, à l’ouest, qui était éclairé.

Là encore, normal, l’ouest, la mort du soleil, la mort du Christ.

Déjà les anciens Egyptiens enterraient leurs pharaons exclusivement sur la rive ouest du Nil, là où le soleil mourait le soir…

Et bien, déception pour nous, car c’est le portail de la Nativité que nous préférons, avec l’exubérance en végétaux, animaux, personnages, etc.

Comme nous l’a expliqué le guide, ce portail est un foisonnement d’éléments naturels. En haut, on voit la neige qui pend, elle est en train de fondre dans les sierras, c’est le renouveau, la renaissance de la nature…

Les Piliers sont des arbres, plus exactement des palmiers






Et tout le tympan, les voussures, etc, sont remplies d’éléments végétaux et animaux.

Sans oublier le bœuf et l’âne de la crèche…
   


Les portes de bronze posées en 2015, de l’artiste japonais , Etsuro Sotoo suscitent tout mon intérêt. Etsuro Sotoo est un grand admirateur de Gaudi, il est actuellement le sculpteur en chef de la Sagrada Familia, et cela l'a tellement influencé qu'il s'est converti au christianisme.

Sa création est tout à fait dans le style du Modernisme Catalan, proche de l'Art Nouveau, qui se développait ailleurs en Europe, avec un foisonnement d'éléments empruntés à la nature, en particulier un bestiaire miniature très bien observé.

En tous cas, moi, j'adore ce qu'il a fait !

Les oisillons qui ont faim, et un peu au-dessus, leur mère (ou père) qui apporte la pitance :








Tout un petit monde d’insectes :








Je pourrais y passer des heures à rechercher tous ces détails !

Revenons à notre visite guidée de 2022.

L’intérieur était moins éclairé qu’en 2019, le soleil étant dans l’autre direction.

Cela a donc permis un autre point de vue.

Le Christ suspendu au baldaquin est toujours aussi incroyable






Le plafond aussi:




En 2019, la lumière intérieure était magnifique











Et à la sortie, j’avais été subjuguée par cette baie de vitraux et son reflet




En 2022, plus de soleil sur la baie, pas de reflet…

En revanche, cette année, nous avons mieux saisi l’élévation de la nef.




Notre guide était parfait, cultivé, sympathique…

Le seul bémol, c’est son micro. Nous avions des écouteurs que nous avons emporté à la fin.

Le micro amplifiait la voix du guide, mais aussi la cacophonie des centaines de touristes à l’intérieur de la basilique. C’était pénible…

Sortie par le portail de la passion, avec, sous le « Baiser de Judas », un carré magique. Ce genre de carré a plusieurs appellations, nous, notre préférée est « carré de Dürer ».




Dans ce carré, si on additionne les chiffres verticalement, horizontalement, ou en diagonale, on obtient toujours le résultat de 33… l’âge du Christ à sa crucifixion…

 

Notre guide nous a conseillé de visiter le petit bâtiment à la sortie, souvent ignoré des touristes, qui est l’école que Gaudi a bâti pour les enfants de ce quartier, qui était défavorisé à cette époque. Nous avons découvert ainsi le rôle social joué par le grand architecte. Les photos d’époque sur la construction de la basilique sont aussi incroyables…





L’école au pied de la basilique:


Cours de géométrie en extérieur, en utilisant des outils faciles à trouver



En 2019, en quittant la Sagrada Familia,, nous étions allés jusqu’au parc Güell, mais il ne nous a pas semblé utile de réitérer cette visite. Le pauvre lézard en avait par-dessus la tête du flot ininterrompu de touristes qui piaillaient autour de lui (et nous aussi).





De même, nous n’avons pas recommencé une déambulation sur la Rambla. Cette avenue nous avait beaucoup déçus en 2019, car elle n’avait rien qui la différenciait, à nos yeux, des autres avenues de grandes villes dans le monde entier : les mêmes enseignes internationales, la même ambiance touristico-acheteuse.

Seul le marché coloré et ses bars à tapas avait trouvé grâce à nos yeux.




Revenons en 2022. Il était temps de rentrer à l’Escala. Au retour à la gare, mon mari a été victime d’une tentative de vol de pickpocket .

Technique utilisée : créer un bouchon à la montée du train, par des dames âgées et bien mises qui commencent une conversation et empêchent les voyageurs de monter. Dans l’attroupement qui se forme rapidement, les mains baladeuses explorent les poches.

Mon mari a senti un effleurement, il a mis sa grande main dessus, le voleur a fait tomber le porte-monnaie à moitié sorti, et une dame l’a ramassé et rendu à son propriétaire. Rien ne manquait, mais quelle imprudence de mettre son porte-monnaie dans sa poche à Barcelone !

Dans le train, une dame tousse beaucoup. C’est la seule à ne pas porter de masque (c’est obligatoire pourtant) et cela nous inquiète.

Jour 5

Petite escapade au bord de l’eau vers le nord, pas loin du parc naturel du cap Creus, visité en 2019 en allant à Cadaquès:


Cadaquès et Dali…








Avec sa maison « aux œufs » du cap Lligat



Cette fois, nous allons au monastère de San Pere de Rodes




Les panoramas y sont magnifiques… quoi qu’un peu brumeux ce matin.




Pour y parvenir, nous avons dû partager la route avec les moutons…



Puis petit restau au port de Llanca, où nous dégustons une spécialité catalane, le Suquet de peix (ragoût de poisson).

Les arbres de Llanca, comme ailleurs, ont reçu une décoration originale et qui, à mon avis, n’a pas été fabriquée en Chine : une constellation de fleurs réalisées au crochet !



La fin du séjour approche...

Jour 6 :

Dernières courses avant retour. Nous passerons sous silence le choix de nos acquisitions : victuailles et autres boissons à consommer avec modération.

Notre joie a surtout été d’acheter des plants de fleurs, et surtout des pots de Bougainvilliers, à prix raisonnable, car l’Espagne ne les taxe pas comme la France au taux des produits de luxe, 33%... ce qui met tout de même la bougainvillée au même rang que les bijoux de la place Vendôme, non ?

Nous avons conscience que chez nous, nous allons devoir les protéger du gel, mais les couleurs de nos trouvailles nous plaisent beaucoup… Et ce ne sont pas des fleurs au crochet… Doit-on le regretter ?



Nous fêtons nos quelques décennies de mariage dans un restaurant perdu dans les marais, entre l’Escala et la route qui mène à la France. C’est bon, quasi gastronomique, et fort sympathique.

Pour ceux que l’adresse pourrait intéresser, c’est le Mas Concas, cami San Claus, à l’Escala.

 

Par la fenêtre, on aperçoit le fameux « mont Tototte » comme l’a appelé mon mari . On l’aperçoit sans arrêt à l’horizon quand on se promène dans l’arrière-pays de l’Escala.




En réalité, c’est la colline et le château de Montgri.







Jour 7

Fatigués par la chaleur et les moustiques-tigres, nous rentrons, dans une Tramontane très violente, qui rend la conduite fatigante voire dangereuse.



Jour 8

Bingo ! Mon mari se réveille avec un gros rhume, de la fièvre… il est testé positif au covid, rapporté d’Espagne, et sans doute de Barcelone, peut-être dans le train où la dame toussait…

Moi, j’y échappe.

Tout de même, comme souvenir de voyage, on préfère les bougainvilliers …

Coucou,
je voulais achever mes bagages pour les Ardennes ( 3 jours ! ) ; ton récit a ravivé les souvenirs et anecdotes : les voici ; nous avons ( à peu près ! ) les mêmes goûts, sauf la plage que j'aime bien, mais pas trop longtemps !
La Sagrada : je suis allée 3 fois la voir ! 2 fois, en 1995 et 96 , mais avec des groupes différents ... En 1998 , avec mari et fils : elle n'était pas mise en valeur et les travaux semblaient quasi arrêtés ; ils ont bien travaillé !!! Aucun détail que tu as relevé n'était en place ... C'est à refaire !

Par contre, nous avons visité les maisons que tu cites et aussi la casa Batlo, avec sa grande verrière baignée de lumières, et encore le palais de la Musique, à ne pas manquer : il faut réserver ...
Le Musée Picasso est dans un quartier agréable, avec une belle église très dépouillée ( elle a brûlé ! ) . Tu aurais encore de quoi faire .
A cette époque, déambuler sur les Ramblas : agréable, et aussi le marché coloré .

Mon mari a été victime d’un vol ( pas une tentative ): je raconte en MP ...

Nous avons visité aussi, en Catalogne, Cadaquès , les maisons de Dali, son Musée à Figueras …, le cap Lligat et le monastère de San Pere de Rodes ! Tous les petits villages comme Peretallada (?) , ... durant plusieurs semaines, à Pâques !
Par contre, comme 'souvenirs', comme nous faisions la route en voiture, j'ai rapporté souvent des céramiques ( utiles ) de la Bisbal : des assiettes, de beaux bols pet. déj., des plats en terre cuite ou vernissés ; aussi un beau hamac pour mon fils ( il l'a suivi aux USA ... et va revenir ! ) .
Le vol : en privé !!!

Quel plaisir de te lire et de raviver les souvenirs de voyage .
L’Escala , je faisais du stop en 1976 , une Suisse me prends et m’emmène chez elle . De fait c’était une catalane qui travaillait  en Suisse elle m’a invitée toute la semaine , nous allions tout les soirs au port de pêche . En ce temps là nous pouvions monter sur certains bateaux et tremper une ligne .
Le secteur de la Garrotxa dommage que tu ne puisse pas trop marcher car il y a des endroits très beaux .
Barcelone et Gaudi , t’es photos sont très belles .
Pour ton mari , aïe ,aïe, j’espère qu’il va bien maintenant .
Les périodes saintes ne sont pas les meilleures pour visiter l’Espagne en effet .
Je n’ai jamais réussi à garder un bougainvillier , c’est un de les arbustes préférés . Peut être qu’avec le changement climatique je vais enfin pouvoir en acclimater un .
Pour Brigitte , durant des années je passais des séjours dans le quartier du musée Picasso . Une copine le prêtais un appartement avec une terrasse qui donnait sur l’église , ce sont aussi de bons souvenirs .

Bravo Florence pour ce carnet de voyage complet . Peut être une idée des prix si tu peux , je serais bien intéressée par ceux de La Escala .

Pour les prix excuse moi Florence , Je n’avais pas fait attention à cette donnée .
C’était juste pour avoir une idée .
 En ce moment ça brûle un peu de partout en Catalogne . Quelle tristesse .

Oh oui, quelle tristesse de voir les paysages défigurés.  Et encore, ce n'est rien à côté des maisons, des vies détruites.
Quel courage il faut aux pompiers pour affronter l'apocalypse.
Triste monde.
Je t'avoue qu'en Dordogne, où tu sais que j'habite, nous sommes dans la forêt et avec le réchauffement climatique, je ne suis plus trop tranquille

@Vézèra du Périgord

Ce récit me rappelle agréablement des séjours récents dans ces régions:
Nous avions parcouru la Garrotxa au moment de la Toussaint et il y avait déjà beaucoup de monde sur certaines randonnées. C'est vrai que la région s'apprécie mieux à pied car on en ressent mieux l'aspect volcanique
Pour Barcelone, un séjour dans la période du Nouvel An nous a permis de découvrir une ville agréable et assez calme

Merci pour ce message très positif.
Il me semble que le flot de touristes s'est intensifié depuis Pâques pour retrouver son niveau d'avant COVID.