Afrique du Sud, le retour !
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Re: Afrique du Sud, le retour !
Comme cela à l'air de marcher...
Plutôt que de vous faire un carnet classique (il le sera quand même un peu), je vais tenter, sans trop me faire passer pour quelqu'un que je ne peux pas me permettre de passer pour...
De faire une version différente, axée sur les animaux et la vie en AFS...
Comment s'approche t'on d'un éléphant...où et quand a-t-on le plus de chance de voir un léopard...
On va commencer par les rhinos...
Les rhinos blancs. Pour les noirs c'est plus compliqué, je n'ai pas eu la chance d'en voir souvent sauf au Swaziland (Eswatini) et dans le Karoo NP...
Les rangers utilisent le nom zoulou des animaux...pourquoi ? pour mettre un peu plus des suspens et faire en sorte que dans la voiture, eux-seuls sachent ce que l'on cherche.
Rhino blanc = Umkhumbe
Rhino noir = Ubhejane
A priori, dans un parc, jamais, désormais, vous ne verrez sur le sightings of today, de patch "rhinos". Aucun ranger d'un parc n'est sensé vous dire "il y en a là"...
Parce que...parce que c'est une information qui pourrait tomber dans de mauvaises oreilles, celles de poachers.
De même, dans une réserve, on ne vous dira pas combien on a de rhinos.
D'ailleurs, avec la technologie, prenez la précaution, si vous photographiez un rhino de désactiver la géolocalisation... Les réseaux sociaux sont surveillés par les poachers.
Le rhino blanc est un brouteur. donc on le trouvera peut-être planqué dans le bush arbustif...mais aussi et surtout s'il y a des parties herbeuses.
Le noir...c'est bush arbustif uniquement...il mange un peu d'herbe pais surtout des broussailles.
De loin...un rhino blanc a une ligne du dos avec trois proéminences (celle du garrot, du sacrum et de la base de la queue). Le noir 2 seulement (garrot et base de la queue).
Le blanc a la bouche large le noir en pointe.
Le blanc est généralement très paisible, le noir toujours plus ou moins agité, nerveux sauf exception.
Dans de nombreux endroits les rhinos sont dehorned...la corne est coupée régulièrement. 250 000 € la belle corne de rhino... évidemment cela créée des convoitises.
Donc souvent en arrivant sur une aire un peu dégagée...rhino blanc.
Souvent vous avez la possibilité de les voir traverser devant vous.
Laissez un peu d'espace pour passer, ne restez pas sur le chemin, coupez le moteur et patientez.
Plutôt que de vous faire un carnet classique (il le sera quand même un peu), je vais tenter, sans trop me faire passer pour quelqu'un que je ne peux pas me permettre de passer pour...
De faire une version différente, axée sur les animaux et la vie en AFS...
Comment s'approche t'on d'un éléphant...où et quand a-t-on le plus de chance de voir un léopard...
On va commencer par les rhinos...
Les rhinos blancs. Pour les noirs c'est plus compliqué, je n'ai pas eu la chance d'en voir souvent sauf au Swaziland (Eswatini) et dans le Karoo NP...
Les rangers utilisent le nom zoulou des animaux...pourquoi ? pour mettre un peu plus des suspens et faire en sorte que dans la voiture, eux-seuls sachent ce que l'on cherche.
Rhino blanc = Umkhumbe
Rhino noir = Ubhejane
A priori, dans un parc, jamais, désormais, vous ne verrez sur le sightings of today, de patch "rhinos". Aucun ranger d'un parc n'est sensé vous dire "il y en a là"...
Parce que...parce que c'est une information qui pourrait tomber dans de mauvaises oreilles, celles de poachers.
De même, dans une réserve, on ne vous dira pas combien on a de rhinos.
D'ailleurs, avec la technologie, prenez la précaution, si vous photographiez un rhino de désactiver la géolocalisation... Les réseaux sociaux sont surveillés par les poachers.
Le rhino blanc est un brouteur. donc on le trouvera peut-être planqué dans le bush arbustif...mais aussi et surtout s'il y a des parties herbeuses.
Le noir...c'est bush arbustif uniquement...il mange un peu d'herbe pais surtout des broussailles.
De loin...un rhino blanc a une ligne du dos avec trois proéminences (celle du garrot, du sacrum et de la base de la queue). Le noir 2 seulement (garrot et base de la queue).
Le blanc a la bouche large le noir en pointe.
Le blanc est généralement très paisible, le noir toujours plus ou moins agité, nerveux sauf exception.
Dans de nombreux endroits les rhinos sont dehorned...la corne est coupée régulièrement. 250 000 € la belle corne de rhino... évidemment cela créée des convoitises.
Donc souvent en arrivant sur une aire un peu dégagée...rhino blanc.
Souvent vous avez la possibilité de les voir traverser devant vous.
Laissez un peu d'espace pour passer, ne restez pas sur le chemin, coupez le moteur et patientez.
Michel85200- Messages : 19
Date d'inscription : 20/12/2021
Re: Afrique du Sud, le retour !
Vous avez donc rhinos blancs et noirs, avec et sans cornes.
Le coin des rhinos...Berg en Dal dans le Krüger. Le Hluhluwe Imfolozi.
Le coin des rhinos...Berg en Dal dans le Krüger. Le Hluhluwe Imfolozi.
Michel85200- Messages : 19
Date d'inscription : 20/12/2021
Re: Afrique du Sud, le retour !
"De faire une version différente, axée sur les animaux et la vie en AFS...
Le blanc est généralement très paisible, le noir toujours plus ou moins agité, nerveux sauf exception."
Dis donc Michel, si je ne te connaissais pas, je dirais que ça commence fort?
@ttila
"Le site possède les qualités et les défauts d'un site gratuit pour ses administrateurs."
Oh! Vous êtes bénévoles?
Le blanc est généralement très paisible, le noir toujours plus ou moins agité, nerveux sauf exception."
Dis donc Michel, si je ne te connaissais pas, je dirais que ça commence fort?
@ttila
"Le site possède les qualités et les défauts d'un site gratuit pour ses administrateurs."
Oh! Vous êtes bénévoles?
Lucky - banni- Messages : 72
Date d'inscription : 28/12/2021
Toujours au sujet des rhinos...
Donc cette année, nos pérégrinations ne nous ont permis de contempler des rhinos que du côté de Berg en Dal.
Il faut savoir que le nombre de rhinos tués pour leurs cornes est toujours dramatiquement élevé. D'où les informations très limitées à leur sujet.
Exemple: dans Baviaanskloof, il y a des buffles et des rhinos noirs (une bonne quinzaine). Black out total sur la présence des rhinos pendant de nombreuses années...jusqu'au jour où des promeneurs sont tombés nez à cornes avec un rhino noir bien énervé...
Là il y a bien du falloir informer les gens sur le potentiel danger. Et c'est à ce moment que c'est devenu officiel.
(J'en ai pas vu. Mais j'ai vu les amas de selles de rhinos noirs à plein d'endroits (à ouais, au fait les rhinos noirs sont très territoriaux et défèquent toujours aux mêmes endroits. Donc on retrouve des amas qui marquent leur territoire).
Hormis le Krüger et Hlulhluwe Imfolozi on trouvera des rhinos dans de nombreuses réserves, privées ou non.
Il faut savoir aussi que de nombreuses fermes d'élevage de rhinos sont présentes. Soit pour leurs cornes (certains ont stocké des dizaines de tonnes de cornes...dans des endroits bien sécurisés... en espérant pouvoir les vendre à un moment) soit pour d'autres réserves plus ou moins réellement "sauvages" (sur la nationale entre Tambo et Nelspruit (Mbombela maintenant)...une station service présente une flopée de rhinos), soit pour la chasse.
La discussion sur la possibilité de commercialiser ou non la corne de rhinos, de l'exporter ou non, est très souvent reprise.
Casse-t-on un marché mafieux en légalisant la vente ?
Permet-on le blanchiment des trafics ?
Encourage-t-on une consommation absurde ?
Pas si facile de juger.
Tiens d'ailleurs je vous soumet une autre question existentielle.
Vous avez une réserve.
Dans cette réserve vous possédez 15 rhinos.
Les protéger avec fences, gardes, armes etc etc...en plus du danger de se faire tirer dessus; vous coûte 40 000 € par an. Et que trouver 40 000 € dans le bush c'est pas évident.
Par chance, tous les deux ans, vous avez une naissance (ou plusieurs).
On vous propose 40 000 € pour "prélever" un rhinos (le chasser quoi...).
Vous décidez quoi ?
Sachant que ce rhino sacrifié vous permettra de protéger les autres pendant un an ...
Je vous remets une photo de rhino, histoire de vous permettre de méditer (et de voir si j'ai pigé les conseils de Mme Attila, que je remercie d'ailleurs de faire ce boulot pour le site).
Michel
Il faut savoir que le nombre de rhinos tués pour leurs cornes est toujours dramatiquement élevé. D'où les informations très limitées à leur sujet.
Exemple: dans Baviaanskloof, il y a des buffles et des rhinos noirs (une bonne quinzaine). Black out total sur la présence des rhinos pendant de nombreuses années...jusqu'au jour où des promeneurs sont tombés nez à cornes avec un rhino noir bien énervé...
Là il y a bien du falloir informer les gens sur le potentiel danger. Et c'est à ce moment que c'est devenu officiel.
(J'en ai pas vu. Mais j'ai vu les amas de selles de rhinos noirs à plein d'endroits (à ouais, au fait les rhinos noirs sont très territoriaux et défèquent toujours aux mêmes endroits. Donc on retrouve des amas qui marquent leur territoire).
Hormis le Krüger et Hlulhluwe Imfolozi on trouvera des rhinos dans de nombreuses réserves, privées ou non.
Il faut savoir aussi que de nombreuses fermes d'élevage de rhinos sont présentes. Soit pour leurs cornes (certains ont stocké des dizaines de tonnes de cornes...dans des endroits bien sécurisés... en espérant pouvoir les vendre à un moment) soit pour d'autres réserves plus ou moins réellement "sauvages" (sur la nationale entre Tambo et Nelspruit (Mbombela maintenant)...une station service présente une flopée de rhinos), soit pour la chasse.
La discussion sur la possibilité de commercialiser ou non la corne de rhinos, de l'exporter ou non, est très souvent reprise.
Casse-t-on un marché mafieux en légalisant la vente ?
Permet-on le blanchiment des trafics ?
Encourage-t-on une consommation absurde ?
Pas si facile de juger.
Tiens d'ailleurs je vous soumet une autre question existentielle.
Vous avez une réserve.
Dans cette réserve vous possédez 15 rhinos.
Les protéger avec fences, gardes, armes etc etc...en plus du danger de se faire tirer dessus; vous coûte 40 000 € par an. Et que trouver 40 000 € dans le bush c'est pas évident.
Par chance, tous les deux ans, vous avez une naissance (ou plusieurs).
On vous propose 40 000 € pour "prélever" un rhinos (le chasser quoi...).
Vous décidez quoi ?
Sachant que ce rhino sacrifié vous permettra de protéger les autres pendant un an ...
Je vous remets une photo de rhino, histoire de vous permettre de méditer (et de voir si j'ai pigé les conseils de Mme Attila, que je remercie d'ailleurs de faire ce boulot pour le site).
Michel
Michel85200- Messages : 19
Date d'inscription : 20/12/2021
On passe aux wildogs...
Voir des wild dogs n'est pas si facile.
Il m'a fallu plusieurs voyages pour en voir vraiment.
La première fois, c'était avec des scientifiques, dans une mystérieuse réserve privée de l'autre côté de la route qui longe le Mapungubwe. Une réserve appartenant à la De Beers et sur laquelle il y avait d'ailleurs exploitation minière. (je vous rassure, je n'ai pas logé là...d'ailleurs la réponse à "on peut y séjourner ?" avait été très floue. Non, moi je n'ai fait que la "chasse" aux wild dogs munis de colliers émetteurs pour une étude sur les rapports entre lions et wild dogs. Combien de lions, combien de wild dogs, quelle surface etc etc).
Une autre fois dans une réserve privée. Les autres fois dans le Krüger.
Les wild dogs vivent en meutes, dirigées par femelles et mâles alpha. Infatigables, toujours en mouvement, ils sont très dangereux car ils harcèlent, épuisent et achèvent.
Bon, pas un éléphant adulte, un rhino mais... pour les autres...
On considère qu'une 12aine de wild dogs viennent à bout d'un lion mâle.
Bon bref...
Plusieurs spots cette année. Soit sur la route soit dans le lit d'une rivière. On peut en trouver partout dans le Krüger, peut-être plus au sud qu'au nord. Leur population est plutôt en croissance après une nette décrue liée en partie à des épidémies de maladie de Carré.
Un wild dog cela bouge tout le temps...très rarement au repos... C'est une pure question de chance ou alors il faut savoir où se trouve le "terrier" de la meute.
Et cette année
Il m'a fallu plusieurs voyages pour en voir vraiment.
La première fois, c'était avec des scientifiques, dans une mystérieuse réserve privée de l'autre côté de la route qui longe le Mapungubwe. Une réserve appartenant à la De Beers et sur laquelle il y avait d'ailleurs exploitation minière. (je vous rassure, je n'ai pas logé là...d'ailleurs la réponse à "on peut y séjourner ?" avait été très floue. Non, moi je n'ai fait que la "chasse" aux wild dogs munis de colliers émetteurs pour une étude sur les rapports entre lions et wild dogs. Combien de lions, combien de wild dogs, quelle surface etc etc).
Une autre fois dans une réserve privée. Les autres fois dans le Krüger.
Les wild dogs vivent en meutes, dirigées par femelles et mâles alpha. Infatigables, toujours en mouvement, ils sont très dangereux car ils harcèlent, épuisent et achèvent.
Bon, pas un éléphant adulte, un rhino mais... pour les autres...
On considère qu'une 12aine de wild dogs viennent à bout d'un lion mâle.
Bon bref...
Plusieurs spots cette année. Soit sur la route soit dans le lit d'une rivière. On peut en trouver partout dans le Krüger, peut-être plus au sud qu'au nord. Leur population est plutôt en croissance après une nette décrue liée en partie à des épidémies de maladie de Carré.
Un wild dog cela bouge tout le temps...très rarement au repos... C'est une pure question de chance ou alors il faut savoir où se trouve le "terrier" de la meute.
Et cette année
Michel85200- Messages : 19
Date d'inscription : 20/12/2021
Re: Afrique du Sud, le retour !
J'ai oublié...
Donc 2 rhinos à gauche, pas loin de la route...
Les voitures passent donc les rhinos hésitent.
En face, un véhicule de ranger (les tours réalisés par des rangers extérieurs au parc sont nombreux, ils sont proposés par les guest houses , hôtels et autres de tout ce coin) fait comme moi (ou je fais comme lui). On s'écarte un poil, on coupe les moteurs et on attend...et ils passent gentiment.
Ce ranger me fera l'honneur de s'arrêter à ma hauteur pour causer un peu et savoir si on avait vu quelque chose (en général ils sont plutôt méprisants vis à vis du touriste moyen)...
Et pour un autre qui avait fait de même...(il était black ce ranger)... sa tête quand je lui ai cité en zoulou les animaux...
(faut bien que je me vante un peu quand même...)
Donc 2 rhinos à gauche, pas loin de la route...
Les voitures passent donc les rhinos hésitent.
En face, un véhicule de ranger (les tours réalisés par des rangers extérieurs au parc sont nombreux, ils sont proposés par les guest houses , hôtels et autres de tout ce coin) fait comme moi (ou je fais comme lui). On s'écarte un poil, on coupe les moteurs et on attend...et ils passent gentiment.
Ce ranger me fera l'honneur de s'arrêter à ma hauteur pour causer un peu et savoir si on avait vu quelque chose (en général ils sont plutôt méprisants vis à vis du touriste moyen)...
Et pour un autre qui avait fait de même...(il était black ce ranger)... sa tête quand je lui ai cité en zoulou les animaux...
(faut bien que je me vante un peu quand même...)
Michel85200- Messages : 19
Date d'inscription : 20/12/2021
brunopath apprécie ce message
Les girafes
Les girafes sudaf sont sympas...
on en voit plein et de l'Isimangaliso au Mapungubwe.
Les dernières croyances... La cervelle de girafe guérit du sida. Il y a donc eu recrudescence de poaching...
Quelques photos de girafes.
Le girafon qui tète.
Une flopée de girafes.
Des girafes curieuses, des girafes qui surveillent.
Mais au fait comment sait-on si c'est un mâle ou une femelle (surtout si on ne voit que la tête ?
Les mâles ont des "cornes" aux sommets usés, sans poils. Et oui quand elles se balancent des coups de cous.. ce n'est pas pour jouer c'est pour se battre !
Les mâles qui se battent ont donc le sommet de leurs "cornes" usés et sans poils.
De plus, notamment avec l'âge se développe sur le front une autre excroissance, caractéristique de l'âge plus avancé et du statut de mâle.
La couleur a tendance à s'assombrir avec l'âge.
Les petits oiseaux qui font office de pique-bœufs ("pique-girafes" en l'occurrence) débarrassent leurs majestés des tiques et autres.
Il est toujours raconté que les girafes, pour les minéraux, suçotent les os trouvés dans le bush... c'est vrai, la preuve ci-dessus.
Il est rare de pouvoir voir une girafe assise au sol... c'est là qu'elle est la plus vulnérable. Je vous trouverai une photo.
Autre moment délicat. Quand elles boivent.
Premièrement, imaginez la pression sanguine tout au bout de ce long cou quand elles le font (la nature bonne fille a prévu une système de compensation)... Secundo, elles sont en position délicate et propice aux prédateurs.
Deux manières de picoler. Les pattes écartées ou les pattes en pieds de chaise.
Des prédateurs ? Pour les adultes, à part les lions quand elles sont en forme...
Pour les petits...un peu tous les prédateurs habituels. Attention le coup de patte arrière est précis et violent et la charge avec les pattes avant (un peu comme un cheval dans les 2 cas)... à éviter.
Où trouve-t-on des girafes... ben un peu partout. Il leur faut des arbres, des acacias de préférence mais que ce soit dans le bush arbustif ou la plaine, tant qu'il y a des arbres, il y a des girafes.
on en voit plein et de l'Isimangaliso au Mapungubwe.
Les dernières croyances... La cervelle de girafe guérit du sida. Il y a donc eu recrudescence de poaching...
Quelques photos de girafes.
Le girafon qui tète.
Une flopée de girafes.
Des girafes curieuses, des girafes qui surveillent.
Mais au fait comment sait-on si c'est un mâle ou une femelle (surtout si on ne voit que la tête ?
Les mâles ont des "cornes" aux sommets usés, sans poils. Et oui quand elles se balancent des coups de cous.. ce n'est pas pour jouer c'est pour se battre !
Les mâles qui se battent ont donc le sommet de leurs "cornes" usés et sans poils.
De plus, notamment avec l'âge se développe sur le front une autre excroissance, caractéristique de l'âge plus avancé et du statut de mâle.
La couleur a tendance à s'assombrir avec l'âge.
Les petits oiseaux qui font office de pique-bœufs ("pique-girafes" en l'occurrence) débarrassent leurs majestés des tiques et autres.
Il est toujours raconté que les girafes, pour les minéraux, suçotent les os trouvés dans le bush... c'est vrai, la preuve ci-dessus.
Il est rare de pouvoir voir une girafe assise au sol... c'est là qu'elle est la plus vulnérable. Je vous trouverai une photo.
Autre moment délicat. Quand elles boivent.
Premièrement, imaginez la pression sanguine tout au bout de ce long cou quand elles le font (la nature bonne fille a prévu une système de compensation)... Secundo, elles sont en position délicate et propice aux prédateurs.
Deux manières de picoler. Les pattes écartées ou les pattes en pieds de chaise.
Des prédateurs ? Pour les adultes, à part les lions quand elles sont en forme...
Pour les petits...un peu tous les prédateurs habituels. Attention le coup de patte arrière est précis et violent et la charge avec les pattes avant (un peu comme un cheval dans les 2 cas)... à éviter.
Où trouve-t-on des girafes... ben un peu partout. Il leur faut des arbres, des acacias de préférence mais que ce soit dans le bush arbustif ou la plaine, tant qu'il y a des arbres, il y a des girafes.
Michel85200- Messages : 19
Date d'inscription : 20/12/2021
Re: Afrique du Sud, le retour !
Ce que je n'ai pas dit au sujet des girafes...
Dans les parcs du SanParks ou ceux du KZN, a priori, les interactions humaines par rapport à la vie sauvage et à la flore sont limitées.
Sauf que...
En ce qui concerne la flore, on étudie l'impact des éléphants sur cette flore (en délimitant des parcelles avec des grillages pendant x temps, histoire de voir ce qui se passe et essayer de déterminer combien d'éléphants à l'Ha est possible...avant on faisait au doigt mouillé).
On replante certaines parcelles avec des essences indigènes.
On réalise des feux de bush préventifs.
Bref on a malgré tout une activité préservatrice, d'entretien et de recherche.
En ce qui concerne les animaux.
On a déplacé des rhinos pour les éloigner de la frontière du Mozambique.
On a fléché des implants progestatifs à des éléphantes (pour éviter les gestations).
On surveille très sérieusement l'évolution de la tuberculose d'abord chez les buffles (introduction de buffles sains, autopsies) et la transmission aux prédateurs (les lions avec autopsie).
Bref, dans le même esprit, il y a interaction avec la faune.
Bon, il veut en venir où ?
Ben, un matin, après notre drive matinal, prenant notre breakfast et moi essayant de parler Tsonga...
On remarque trois personnes avec des badges et dont deux ont des "uniformes" style ranger.
Ce sont des vétérinaires. L'un de Phalaborwa. Les 2 autres sont des stagiaires venant des USA (Boston et Texas).
Ils ont fléché des girafes ce matin pour les vacciner contre le charbon (maladie qu'on appelle anthrax chez les anglophones).
Le sudaf de Phalaborwa intervient régulièrement pour des interventions de ce genre sous forme de contrat avec le SAN Park.
C'est mon "parler" Tsonga qui a créé le contact... Evidemment un gars, visiblement touriste, qui s'essaye au Tsonga...
Illustration de ce qu'effectivement, il y a quand même des interactions avec la Nature et que même dans le Krüger ce n'est pas uniquement "c'est la Nature qui décide"...
Dans les parcs du SanParks ou ceux du KZN, a priori, les interactions humaines par rapport à la vie sauvage et à la flore sont limitées.
Sauf que...
En ce qui concerne la flore, on étudie l'impact des éléphants sur cette flore (en délimitant des parcelles avec des grillages pendant x temps, histoire de voir ce qui se passe et essayer de déterminer combien d'éléphants à l'Ha est possible...avant on faisait au doigt mouillé).
On replante certaines parcelles avec des essences indigènes.
On réalise des feux de bush préventifs.
Bref on a malgré tout une activité préservatrice, d'entretien et de recherche.
En ce qui concerne les animaux.
On a déplacé des rhinos pour les éloigner de la frontière du Mozambique.
On a fléché des implants progestatifs à des éléphantes (pour éviter les gestations).
On surveille très sérieusement l'évolution de la tuberculose d'abord chez les buffles (introduction de buffles sains, autopsies) et la transmission aux prédateurs (les lions avec autopsie).
Bref, dans le même esprit, il y a interaction avec la faune.
Bon, il veut en venir où ?
Ben, un matin, après notre drive matinal, prenant notre breakfast et moi essayant de parler Tsonga...
On remarque trois personnes avec des badges et dont deux ont des "uniformes" style ranger.
Ce sont des vétérinaires. L'un de Phalaborwa. Les 2 autres sont des stagiaires venant des USA (Boston et Texas).
Ils ont fléché des girafes ce matin pour les vacciner contre le charbon (maladie qu'on appelle anthrax chez les anglophones).
Le sudaf de Phalaborwa intervient régulièrement pour des interventions de ce genre sous forme de contrat avec le SAN Park.
C'est mon "parler" Tsonga qui a créé le contact... Evidemment un gars, visiblement touriste, qui s'essaye au Tsonga...
Illustration de ce qu'effectivement, il y a quand même des interactions avec la Nature et que même dans le Krüger ce n'est pas uniquement "c'est la Nature qui décide"...
Michel85200- Messages : 19
Date d'inscription : 20/12/2021
Re: Afrique du Sud, le retour !
@michel85200
j'ai bien aimé les photos des girafes prises sous tous les angles et les rhino qui, ma foi, on l'air un peu abattus par la canicule ou bien pour autre chose ?
j'ai bien aimé les photos des girafes prises sous tous les angles et les rhino qui, ma foi, on l'air un peu abattus par la canicule ou bien pour autre chose ?
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